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A ma Déesse
dinoruf
Parce qu'elle reste l'aimée, la désirée et l'unique...
Tu étais toujours occupée entre travail et logistique,
Coincée et ne pouvant m'aimer que par les moyens numériques.
Me sentant seul, abandonné avec mes désirs érotiques,
Découragé, j'ai abdiqué notre liaison trop platonique.
Puis j'ai sombré à te stalker sur les réseaux télématiques,
Eternelle que je désire bien plus que l'or, toi mon Unique.
Assoiffé, je fouille chaque jour, mais tu t'enfuis du numérique
Où phrases, images subliminales, ultimes espoirs à ma détresse,
Progressivement, de tout canal, s'évaporent et me délaissent.
Sans doute emportée dans le réel , loin des flux électroniques,
Avec un homme fiable et fidèle, nouvel amant, nouvel unique,
Guérie de moi, l'amputé des ailes et du cœur le pathétique.