A mi calor me pone candela...

Toussaint Sbreccia

Hoy, je suis Ron(e), Ron(e) de chez Ron(e), ou si vous préférez Ron (e)comme une
Botella de Rhum…
Et la rue qui défile, Ciudad Colon(e) , chiens galeux couverts de pustules…Ron(e) de chez
Ron(e)
Les ordures de la calle grouillantes de mouches et de moustiques ont des relents d’alcool, ou bien c’est moi…Je suis Ron(e) de chez Ron(e)…
Les gueules de dégénérés à chaque carrefour me mirent ou m’envient, hoy son simpaticos
Normal je suis Ron(e) de chez Ron(e)…
Le pipero qui se marre en débitant son eau du haut de son camion(e)comme tous les jours sert sa flotte. La flotte en ce moment c’est les après midis, des averses qui te transpercent et te clouent au sol(e). Et oui c’est la saison(e) et Ron(e) et Ron(e)…
Toi paysan, guajiro del campo, ce n’est pas toi qui me désavoueras, cortas la cana entre deux rasades de Ron(e) et une poignée de chicharrones et Ron(e) et Ron(e)…
Au hasard j’ai rencontré Moïses le pintor loco de la Plaza de la Revolucion(e) il ne peut plus gagner ses dineros faute d’œil, je lui ai tendu ma bouteille de Ron(e), il m’a collé oune tampon(e) et Ron(e) et Ron(e)…
Heureusement, il y a toi Oneira, toi et ton toit accueillant comme tes bras bien chauds quand mon cœur a froid sous le soleil de Colon(e)et Ron(e) et…

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