A nu.

Vous voyez, c'est le genre d'endroit où l'apparence ne compte plus. Où l'on s'observe tous, comme si d'un simple regard nous pouvions tout voir, tout comprendre. La porte s'ouvre, se referme.. Et ainsi de suite. On en voit des qui sont pas biens, qui sont sans doute momentanément mort et qui parcours l'espace de leurs yeux entièrement vides. Des qui patiente, vous savez ceux qui regarde leur montre tout en tapotant du pied, ceux qu'ont des emplois du temps de ministre et qui sont contraints à partager leur air avec des esclaves de la société.
Et puis, il y a moi qui les scrutes chacun leur tour. Les catégories sociales se reflètent dans tout leur gestes. L'impatient se fait trahir par ce petit rictus au coin de sa bouche, quant au mort vivant, lui est livide et inexistant.