A toi

 Et puis je me dis que je suis loin de te ressembler, que je suis une petite fille bien rangée. Hein, tu t'en souviens de cette appellation?! La jeune fille candide, ô combien banale, indécise et surtout mature. Moi, je suis une grande fille, oui une grande fille qui ne fait pas ce que lui dictent ses pulsions. Car si justement je réagirai en prenant compte de mon instinct, cet instinct animal et inné -comme je l'ai si bien dis hier- eh bien on ne serait pas sortis de l'auberge. Certes on est aussi formatés que les courtisans au temps de Louis XIV, mais contrairement à eux nous ne sommes pas asservis donc à présent pense bien à ce que tu fais et cesse tes agissements. Puis-je faire ce que je veux de mon corps ? Comme je me le suis demandé cet après-midi? Eh bien non, car comme je te l'ai dis tu vaut beaucoup, personne ne pourra te voler ton amour propre.

   Oh, réaction et paroles de la prude choquée -cette noble dans La critique de l'école des femmes -, oui, oui, tu pourras dire tout ce que tu veux sur moi, car comme l'a dit Manon "tu n'arrêtes pas de juger les gens" eh bien oui, mais que veux-tu? Je suis moi et personne ne pourra me changer, pas même toi. Mais de toutes façons tu m'as déjà perdue depuis cette stupide journée des vacances de la Toussaint -créé par les moines clunisiens-. Mais bon de toute façon on s'en fout, parce que moi je le vis finalement bien et je ne souffre pas contrairement à toi. Je n'ai aucune idée de comment tu réagiras en lisant ce texte. Je ne sais d'ailleurs pas si tu liras ces mots quelques que tu trouveras crus, méchants et pourtant chargés de vérité. Merde si tu veux rester dans ta crise d'adolescente eh bien continue! Mais je suis sûre que tu t'en mordras les doigts plus tard. Il y a écrit "Vis ton rêve" sur mon poignet eh bah voilà, si ça se trouve dans vingt ans je viendrai te voir à la Comédie Française!