A toi ma mère

Guillaume Creton

Tu m’as mis au monde le premier août,
Pendant quinze ans à mes côtés coûte que coûte,
Toujours présente et toujours à l’écoute.

Je sais, ce sera dur quand je changerais de route.

Chanceux d’avoir une mère comme toi,
Heureux que tu ais fais les bons choix,
Merci d’avoir pris soin de moi,
De m’avoir fait sentir comme un roi.

Je ne pourrais jamais te rembourser,
Toutes ces années que tu m’as consacré
Tu m’as aimé, choyé, consolé, soigné,
Fait prendre conscience de qui j’étais.

Maman, j’ai hérité de toutes tes qualités,
De tes rarissimes défauts, de tes problèmes de santé.
Tu as très peu reçu mais tu m’as tout donné.
Alors j’écris ce texte pour te remercier.

Tu sais très bien qu’un jour je quitterais la maison,
Rassure toi pas maintenant, mais dans quelques saisons.
Un départ plein de larmes, de regrets, de frissons,
Grâce à toi et papa, j’ai compris les leçons.

Alors je te promets, que dans dix ou quinze ans,
Je reviendrais te voir, en portant un enfant,
Et je lui chuchoterais les yeux larmoyants :
« Regarde mon bébé, c’est ma petite Maman. »

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