A toi mon abeille...
arkhaam
A toi ma petite abeille...
Me voila perdu dans mes pensées, celles qui me conduisent à vous, ces pensées qui vous appartiennent, qui font de mes journées des instants d'envie, de douleur et de joie. Penser à vous à quelque chose de magnifique, tout comme vous imaginer près de moi, contre moi. Je reste des heures les yeux plantés dans le vide, à me demander où vous pouvez bien être ou si vous pensez à moi. Comment décrire cela, ces sentiments hors du commun qui m'attachent à vous. Je vous l'ai dit mille fois et je vous le dirais dans mon dernier souffle, vous êtes celle qu'on ne rencontre qu'une fois, celle à laquelle on ne croit pas, un rêve, un mirage, presqu'un mythe. Oui mais voila, vous avez croisé ma route, bouleversant tout ce que j'étais, tout ce que pouvaient être mes convictions, mes désirs car depuis cet instant il n'y a plus que vous. Je reste perdu dans ces images de vous, cette troublante obsession, ce fantasme absolu, cet amour pur, parfait, intouchable. J'ai essayé de crier, de hurler ma peine, ma joie, mon bonheur ou mon malheur, j'ai voulu me faire entendre de la terre entière cherchant à comprendre quelle était cette route que j'avais empruntée mais j'ai réalisé que tout cela n'avait aucun sens et qu'il n'est qu'une chose dont l'importance vaut que ma vie demeure; vous. Vous que j'aime plus que ma vie, au-delà de l'amour même sans que je puisse l'expliquer. Je sais à quel point cela vous effraie mais il n'est nul besoin d'avoir peur, je sais qui je suis, je sais comment cet amour survit au creux de mes reins, au centre de mon cœur, dans la tourmente de mes entrailles. Oui, cet amour me noue le ventre, me bouleverse autant qu'il me réjouit, votre image me tue, votre beauté me tue, il n'est aucune femme sur cette terre qui m'a fait ou me fera ressentir ce que vous me faites ressentir. Je vous aime, oui je vous aime au-delà de toute compréhension mais avec une force qui me conduit à la sagesse. Vous avez pu remarquer, durant toutes ces années, qu'à aucun moment je n'ai perdu le contrôle, que jamais vous n'avez eu à souffrir de mon comportement, tout cela est du, justement, à cette force indomptable car aussi étrange que cela puisse paraître, c'est elle qui guide mes pas, qui me soumet à votre sillage, qui fait de moi un homme autre et nouveau. Vous avez bouleversé ma vie, mon esprit, toutes mes pensées, tous mes désirs mais d'une façon noble, gracieuse, riche et unique tout comme ce que vous êtes, vous êtes merveilleuse, vous êtes ma merveille, le diamant brut qui éclaire ma vie, qui illumine mon esprit, être près de vous me rend fort, beau, puissant, me donne le désir et le courage de tout recommencer. Cet amour me donne l'envie de vous conduire vers le bonheur, votre bonheur, vers cette vie qui serait la plus parfaite pour vous. Bien sur, je n'ai pas la prétention de vous proposer l'idéal mais je ne veux que me battre pour en conquérir les contours afin, qu'ensemble, nous dessinions la plus douce harmonie, celle qui fait de nous un couple dans toute sa splendeur. Je m'égare pensez-vous, oui mais il n'est de plus belles pensées que celle qui nous conduit à l'amour, à l'union délicate, charnelle, à ces instants de vie qui ne sortiront de mon esprit que pour devenir une pure réalité, dusse-je les attendre jusqu'à la mort, oui la mort car il ne sera de plus belle fin que celle qui soufflera mon dernier mot, mon dernier soupir alors que je serais au creux de vos bras et que mon dernier regard sera pour le clair sublime de vos yeux, la profondeur inhumaine de votre regard. Lorsque je me blottis dans vos bras, que votre tête sur ma poitrine me fait vibrer de toute part, il n'est plus question d'imaginer, je vous sens contre moi, criant mon désir d'être en vous, de vous aimer à en crever, à en chialer, comme cet enfant que je deviens, lorsque perdu dans le noir, j'ai mal de n'être pas près de vous. De ces moments cruels où je ne rêve que de vos bras, vos baisers, vos caresses, il ne reste au matin que l'espoir de les vivre encore, toujours. Pardonnerez-vous cette audace qui me conduit à nous voir à, à jamais, ensemble? Comment puis-je survivre si ces instants de bonheur intense ne viennent pas remuer mes sens, parcourir mes veines ou m'arracher la peau? A cette douce souffrance, j'oppose votre beauté, votre visage biblique, la folie de votre regard, ces grimaces qui me mettent en transe, le rose de vos joues qui me fait mourir d'amour, chacun de vos gestes qui me transperce, votre fabuleuse démarche, cette façon de sublimer vos pas qui fait naître des nuées de frissons, ceux-là même qui dévorent ma peau sans véritable excuse. Oui vous êtes belle, désirable, je le sais comme je sais que je meurs de désir lorsque vous vous trouvez nue devant moi parce que votre corps me passionne, me transcende et m'obsède, oui vous êtes une troublante obsession, votre beauté, votre intelligence, votre générosité, le moindre de vos talents, la plus infime qualité, tout cela m'obsède et fait de mon amour un sentiment unique et me condamne à mourir pour vous.
Voila, je vous aime ma délicate abeille, c'est écrit avec mon sang et si dieu existait, il ne pourrait que se ranger à cet amour. J'aime vous lire mes lettres, vous imaginer, peut-être, tremblante, émue, j'aime que mes mots glissent à vos oreilles transportant vers votre cœur la puissance insoumise de ma passion, oui je vous aime et, jamais, ne cesserais de vous aimer.