A toi mon bel amant

ananke

A toi mon bel amant !

 

Et soudain, dans mon ventre, comme une fulgurance,

Un sentiment de toi qui me bouleverse.

Chaque parcelle de ma peau, éveillée par ta science,

frémit et anticipe tes caresses,

Tant, qu’une simple pensée qui s’envole vers toi,

suffit à émouvoir mes sens,

Tant que même ton absence se transforme en délice

Par l’espérance d’un futur tout à la fois indécis et remplit de volupté.

 

Tout en toi exalte ma sensualité enfin révélée,

Ta peau péremptoire appelle ma peau asservie,

Tes lèvres caressantes m’amènent au-delà des cieux

Tes mains expertes, si douces et si fortes

Transcendent mon âme de leur savoir-faire incomparable,

Ton membre viril enfin, à la vigueur triomphante et retenue,

D’une puissance au-delà de mes rêves les plus fous,

M’emporte dans une apothéose finale,

Conclusion apocalyptique d’une montée de jouissance

Que tu as su orchestrer avec art.

 

Mon corps reconnaissant, fou de ton corps, si beau, si fort, si magnifique

Tant qu’Eros lui même se trouve disqualifié par tant d’ « animus » déchaîné.

Ce corps, mon bel amant, tu l’as rendu dépendant au plaisir,

Par la grâce de toi, et tant que tu le voudras,

Pour ton plaisir et pour le mien…

Dans la fusion d’une passion à la fois charnelle et désincarnée,

D’une « petite mort » qui transcende ma chair et mon âme…

Vers l’extase et la plénitude d’un ressenti,

Qui touche d’un doigt émerveillé l’idée absolue du bonheur !

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