A tous mes confidents
bech
A tous mes confidents je demande pardon,
Leur temps que j’ai perdu est une morte saison.
Sa douce tiédeur a pansé mes sentiments,
Mais l’exaspération glace l’astre d’antan.
On me dit : l’âme danse et le corps est de sel,
Mais je suis fatigué de me battre contre elle.
Elle est un ineffable et vaillant souvenir
Qui brûle un ego turgescent de désir.
Des risques infinis, comme il faut que j’en prenne,
Pour aimer que je vive sans amour qui m’entraîne !
Je veux m’écouter voir, me regarder parler,
Pour enfin conquérir ces mauves nuits lactées,
Où elle ne saurait être en aucune façon,
Où elle ne pourrait être, sans être pour de bon.
Et vous êtes indulgent.
· Il y a environ 13 ans ·Je ne serais pas surpris que quelques autres vers innommables à 11 et 13 syllabes se promènent également.
Je n'avais pas 20 ans pour celui-là... Et prêt à peu de concessions.
Promis, j'essaie de progresser... Et de me ranger.
Merci en tous cas!
bech
Oui,beau poème mais il faut se décider sur le genre :est-ce l'Alexandrin (12 syllabes) ou le décasyllabe (10 syllabes).Bonne continuité !
· Il y a environ 13 ans ·Tahar Yettou
Merci! Je suis d'accord, c'est très imparfait. Mais à ce moment-là, je ne pouvais pas me canaliser au-delà d'une certaine mesure. Ah, l'indiscipline... Merci encore.
· Il y a environ 13 ans ·bech