Les canards
bech
Ces sombres et taiseux geoliers de kératine Tressaient leurs fers visqueux dans le fil de leurs eaux, Nourrissant leurs cachots des secondes-platin...
Ces sombres et taiseux geoliers de kératine Tressaient leurs fers visqueux dans le fil de leurs eaux, Nourrissant leurs cachots des secondes-platin...
Il faut que tu sois Delou à ce que tu fais, Tu devrais ignorer ce trist' bouquet de pleurs, Il a brisé mes yeux pendant que je dormais Et a coulé v...
Pour XXX, comme promis, pardon à elle si je suis fou, Mais oui, les coups et les douleurs, ça se discute. L’écriture m’est une tâche, à moi qui ...
Si riche de t’aimer mais si pauvre de toi ! Tu reposes à jamais dans mon œil et ma voix. Ton haleine est mon souffle et mon cœur pour deux bat, Il ...
Quand je m’enliserai dans la vase de mes jours, Je penserai encore à ce pécheur d’étoiles. Il avait dans les yeux la plus blanche des toiles Et jet...
Quelle heure peut-il être ? Je pense qu’il fait encore nuit. Le fond de la carlingue est sombre et la lueur qui éclabousse le pare-brise est trop b...
Les yeux sur le couchant, il a les bras en croix, Entend l’hermine écorchée crier dans le froid. La grêle le crucifie sur le crépuscule Et pourtant...
Le rêve est un cristal aux couleurs de fumée. Dans ses cordes de brume la clarté joue sa chance, Le bleu des paupières se retire en silence, Et acc...
Le bec écorchant l’aube l’oiseau mort est figé, Dans ses plumes de neige ses sombres yeux de verre Ont les cils pleins d’azur et l’opale effacée, S...
Deux enfants enlacés sur une balançoire S’aiment et se subliment dans l’herbe qui les digère, Le cœur pétri de sève, sang végétal sans gloire D’une...
Histoire sur un joli dessin fait par une petite fille aux cheveux rouges Je suis vieille comme la vie. Le temps a rongé mon éclat et creusé ma carc...
Premier acte L'acte de la mise à nu, de la déclaration, de l'ouverture. Sans lui, rien n'est possible. L'acte que jamais ne connaîtront les lâches,...
Cet homme est possédé. Les phalanges de pin Fondent tout endeuillées sur un lit chaud de cendres. Il croit voir l’agonie d’un éclat cristallin, La ...
Fenaison mortelle, c’est assez de flétrir Un pétale de sang, une pousse stellaire, Un miracle lacté, une veine de lyre, Une toile nimbée, un pouls ...
Des éclats de volcan qui étouffent et palpitent, Des larmes de bronze captives de leur écho… Voilà l’exigence d’une faim sans limite, Le martyr inf...
A tous mes confidents je demande pardon, Leur temps que j’ai perdu est une morte saison. Sa douce tiédeur a pansé mes sentiments, Mais l’exaspérati...