Absence

dhalianoir

Après une rupture. Bien évidemment. Qui d'autre que l'amour ?

J'ai beau fermer les yeux et respirer comme on me le dit, la plaie brûle. Un trou béant aux lèvres écharpées qui embrasse mon être aspirant dans le noir, un noir sans reflets. 

J'ai beau tenter de ne plus voir les souvenirs qui me rattachent à toi, c'est comme noyer un poisson. Tu restes ancré sur la moindre pore de ma peau, ton parfum incendiant chaque alvéole de mes poumons.

Je revois ton dos nu, si dur, si fort, si proche. Et les poussières qui dansent dans la lumière le remplacent, comme une punition pour trop avoir étreint autre que le vide que tu laisses à présent.

Mais je n'ai pas besoin d'attendre pour que mes yeux s'emplissent de regrets. Si je parle, je vais craquer encore une fois. 

Comme ces longs mois vides, vides de toi.

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