ACTION - REACTION

tirade


Le 13 novembre 2015, une série d'attentats-suicides se déclenchent dans Paris, provoquant l'horreur et la panique générale.

Dans le sang et la peur, ressort une proximité trop longtemps oubliée.

Comme si de ces immondices, ressortait un assainissement de nos esprits.

Des réactions stéréotypées pour la plupart, semi-lobotomisées, à l'image des bombes humaines envoyés avec une préméditation soigneuse dans les endroits que tout le Monde connaît. Mais des réactions tout de même. Positives, dans le sens où le peuple se soutient, chacun cherche à comprendre pourquoi.

 

Pourquoi des jeunes iraient sacrifier leur existence pour servir une cause étriquée, inhumaine, tueuse de liberté et d'expression.

Pourquoi choisir la terreur? Sont-ils forcés? Perçoivent-ils des choses qui nous dépassent? Pourquoi cibler les attaques sur Paris?

 

Je doute que quelqu'un ai des réponses exactes à fournir . C'est pourquoi nous devons formater nos idées implantés, et repartir à zéro. Nous ne savons rien, nous voyons juste les faits dans toutes l'ampleur qu'ils ont pris, et maintenant, nous allons les analyser, les mettre en relation avec l'histoire, avec les problèmes actuels, et essayer, chacun de notre côté, de former ne serais-ce qu'un semblant d'opinion.

 

 

Le problème principal ne fait que ressortir, les symptôme d'une population en marge trop longtemps négligée, méprisée, mise entre les mains de dictateurs, d'esprit prisonniers de leur propre perversion. La violence qui nous explose à la gueule, c'est indirectement celle des non-dits depuis plusieurs générations en France, des rancœurs étouffés face à l'intolérance et la discrimination, ces problèmes qu'on minimise en prenant toutes sortes de prétextes.

 

On est tous coupable, d'un côté, par notre manque d'action.

 

Attention, je ne dis pas que ces attentats étaient justifiés, loin de là; j'encourage plutôt à l'avenir à chercher la source du malaise pour éradiquer les symptômes plutôt que laisser l'infection se propager doucement et ne prescrire que le traitement antidouleur.

 

Informez nous des vraies problématique. Donnez nous plus d'éducation, plus de culture.

Maintenons à jamais cet esprit de soudure pour former de nouvelles bases plus saines. Chacun d'entre nous à une sensibilité qui lui est propre, et si nous travaillons en mélangeant de manière délicate un peu de chaque esprit, nous arriverons peut être à créer ensemble quelque chose qui convienne à peu près à tous. Un espace dans lequel toute âme aurait sa place, sa liberté d'action et de développement.

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