Adieu tempêtes

medusa

Souvent,après avoir traversé des tempêtes,nous ne pouvons plus croire aux accalmies et à la douceur.

Nous pensons que les bras qui nous enlacent finiront par nous blesser.
Que le vent qui caresse nos pommettes viendra un jour nous gifler.

Après tant d'épreuves, les moments calmes semblent s'apparenter à des chimères.
Les doux moments deviennent effrayants.
La solitude nous apparaît alors comme seul refuge,comme seule alliée dans notre propre obscurité.

Parfois,le soleil brille si fort,si fort qu'il nous brûlerait la peau de ses rayons. Il le fait pour nous rappeler que tout délice a son sacrifice. Mais que se sacrifier pour ne pas avoir de délice ne dois pas être fait. Et qu'un trop grand sacrifice n'est pas non plus de bonne augure.

Le mal se faufile partout. Partout où on le laisse entrer. Alors,on ferme la porte. A triple tour. On attend que les tempêtes passent. On attend que plus personne ne toque à la porte pour enfin l'entrouvrir.

Il arrive que, lorsque vraiment on l'a tant attendu, l'Amour qui s'était égaré retrouve son chemin dans notre pièce.
Les vagues l'ont alors ramené jusqu'à nous, déposé sur notre rivage. Avec lui arrive toutes ces consécrations. L'Amour de soi alors,nous emporte dans un raz de marée, au dessus de toute les douleurs auxquelles nous avions du faire face les nuits d'orage.

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