Aile

slimvinke

Dans mon doux sommeil, je marche doucement le long d'un beau chemin.Je suis dans mes rêves mon regard est posé vers l'horizon lointain.Et à chaque pas que je fais, je suis les traces de notre destin,la seule chose qui me guide en ce moment c'est mon unique instinct.Mon instinct étant guidé par mon cœur occupé par un ange, un saint.Je suis tellement bien, heureux quand je pense a ce quelqu'un.En me disant que pour toujours je ne lui lâcherais pas la mainc'est sur avec cette personne jamais je ne connaitrais le déclin.Je me réveille doucement et dans mes yeux brille le beau soleil du matin.Elle s'est levée dix minutes juste avant moi et prend son bain.Elle doit se dépêcher de finir, car elle doit prendre son train.J'espère qu'avant de partir elle ne va pas oublier notre petit câlin.Elle n'a pas oublié et part en me faisant un bisou sur mes lèvres, dans le coin.Moi je dois me lever, car je dois être à la caserne dans une heure au moins.Mais avant cela je dois d'abord m'occuper de nos deux petits bambins.Je les prends sur moi pour leur donner leur biberon car ils ont faim.Puis je vais changé leur couche, à force cela devient un peu enfantin.Je les habille, les lave pour ensuite amener à la crèche nos deux bambins.Je reviens à la maison, je ne dois pas oublier de sortir le chien.Après avoir fini, je me dépêche d'aller à ma caserne de saint Martin.Vers la soirée je suis envoyé à un accident situé sur un rond-point.Tout en me préparant dans le camion, j'essaye de rester très serein.J'arrive sur les lieux, on y déplore deux morts à cause d'un petit malin.Il roulait trop vite en état d'ivresse, lui seul s'en tire bien.On nous dit que dans la voiture sur laquelle il a foncé comme un bourrin.Il y avait une femme enceinte de trois mois avec a coté son petit copain.Ils gisaient sur le sol, on aura beau essayer de les ranimer, en vain...Je suis énervé de ce qu'il se passe devant moi, je serre mon poing.En sachant que même si je n'ai pas réussi à les sauvé je n'y peux rien.Trois vies perdues à cause d'une seule personne, un vrai vaurien.Je rentre, c'est la fin de ma journée à la caserne donc je reviens.Arrivé a la maison elle est la, je peux après tout ça la voir enfin.Je lui raconte à elle cette histoire d'une très malheureuse fin.Je repense à cette journée et je pleure les larmes de mon chagrin.Elle me prend dans ses bras, essuie mes larmes, je sens son shampoing.C'est sur qu'après cela ma famille je dois encore plus en prendre soin.Je vais voir nos deux enfants qui dorment, ils sont mignons tout plein.Je les couvre, les borde, et leur fais un gros gros bisou à chacun.En la voyant, je sais qu'on ne vivra que des bons moments en commun.Car on s'aimera encore plus que la veille, mais moins que le lendemain.Et que notre vie sera belle, unique, car ensemble on ne fera plus qu'un.Tout à coup je me réveille et me rends compte que rien n'était réelJe suis toujours tout seul dans mon lit sans ma princesse, ma perle...
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