Al Gore, sa vérité qui dérange
Jean Claude Blanc
Al Gore sa « vérité qui dérange »
Pas attendu la COP 21
Nous alarmer changement de climat
Al Gore démocrate ricain
En a fait son chemin de croix
Jeune sénateur du Tennessee
Vice-Président de Bill Clinton
Inquiet, ça ne lui a pas suffi
A la Nature s'y adonne
Le siège suprême jamais atteint
Face à ce Bush républicain
Tout compte fait, c'est mieux ainsi
Ecologique son parti pris
Hélas nous manque son génie
A bonne école de son père
Lui-même élu, homme visionnaire
Lui a appris dès son enfance
Ne pas sombrer dans l'ignorance
Que notre Terre nourricière
Dont on respire l'atmosphère
Faut pas lui faire plus d'offense
De ces déchets qu'on lui balance
Risquons subir les conséquences
Il a passé bien des années
A arpenter douteux pays
Pour dénoncer l'oisiveté
De ceux qui nous pourrissent la vie
A cette époque l'écologie
S'en prévalaient que quelques hippies
« Peace and Love », douce litanie
Bandes de candides éblouis
Pendant ce temps les industries
Pour s'enrichir à moindre frais
Nous enfumaient de nuages de suie
Pas d'interdits, pour le progrès…
Ancien GI du Vietnam
En est revenu de ses drames
Maléfiques bombes au napalm
A sa façon reprend les armes
Contre les pollueurs sans état d'âme
Issu d'une famille altruiste
Pour l'univers, l'humanité
S'est engagé sur la même piste
Sacré prix Nobel de la Paix
Bien peu d'adeptes pour le soutenir
A ses débuts, considéré
Comme foldingue, illuminé
Hélas déjà, sombrait l'avenir
Personne n'a vu, revirements du temps
Bouleversements, chambardements
Les tsunamis, les ouragans
Caprice des températures
Les glaces des pôles qui suppurent
L'écosystème perturbé
Mer morte la Méditerranée
Un océan de détritus
S'en étonne pas, l'avait prévu
Avait compris que la politique
Sert que les causes économiques
Que par-dessus tout, trésor la vie
Qu'on détruit en catimini
Toujours ce type, son obsession
De proclamer, propres énergies
A notre portée pour pas un rond
Pas en user à l'infini
De cette ressource qui se tarit
Pas trop se fier au nucléaire
Ni aux fossiles, trop dépensières
Car pour faire la lumière
Les éoliennes ne manquent pas d'air…
Les verts de France, qu'un mouvement
Qui se prostituent au plus offrant
Leur globe terrestre, qu'une planisphère
Les pluies acides et les déserts
A étudier aux ministères…
Têtu Al Gore en remet une couche
Celle d'ozone s'amenuise
On en ressent déjà les secousses
Tremblements de Terre, craque la banquise
Nos sociétés enfin s'éveillent
La gueule de bois, un peu amère
Font pas encore des merveilles
Même si gronde la misère
Sur notre planète bleue en danger
Même déjà bien amochée
Ont disparu des tas d'espèces
Faut protéger celles qui nous restent
Al Gore fait pas dans la mollesse
A notre conscience, il s'adresse
Lisez son livre en urgence
Pour sa « vérité qui dérange » JC Blanc novembre 2016 (Al Gore, digne fils de la Terre)