ANA 8

Hervé Lénervé

Bofff !

Les élucubrations d'Hervé.

(Mi-La-Si7-Mi)

Ma mère me dit un jour: 

« Hervé ! Tu devrais te mettre un peu de plomb dans le bourrichon. »

Je lui ai répondu tout court:

« Mère ! Je n'ai qu'une carabine le canon est bien trop long ? »

Oh, Yeah !

Un vieux (obligé, l'expression date un peu) pote me dit un jour.

« Hervé, arrête un peu de te mettre la rate au court-bouillon. »

Je lui ai répondu pour faire court :

« Là ! Ça m'étonnerait, j'ai subi une splénectomie en 2012, mon con ! » (Eh ! c'est vrai… juré !)

Oh, Yeah !

Mon Amour me dit un jour :

« Hervé, vraiment, tu ne voles pas très haut. »

Je lui répondis, pour lui faire la cour :

« Eh ! Je n'ai pas d'aile, je n'aime qu'elle ! » (J'ai pris une gifle à cause d'une rime. (Eh ! C'est pas vrai… juré !)

Oh, Yeah !

Le Président me dit un jour :

« Hervé, toi qui est populaire, écrit-moi une chanson qui me fasse aimer. »

Je lui répondis comme un sourd :

«  Oh ! Mais arrêtez un peu de me faire chier, tous que vous êtes ! Je ne suis pas le messie, non plus ! Merde à la fin ! »

En fait, pas exactement, (pour la réponse, pas pour le messie). Je lui répondis donc : (tient ça ne rime pas, tant pis, c'qui est écrit, est dit.)

«  bien-sûr, monsieur le Président, je vous fais cela pour hier. »

Oh, Yeah !

Ma mère m'a dit un jour :

« Hervé tu es un homme couché. »

Je lui répondis épuisé : (s'autoriser une fois la prose, c'est l'adopter.)

« C'est pour ne pas être pris de court (trop tard pour la rime), le jour (inutile d'en rajouter quand c'est passé, c'est dépassé) de ma mort. »

Oh, Yeah  and the End.

(Mi-La-Si7-Mi)

 

J'aime bien les dictons. Ma grand-mère était marseillaise, elle en avait de cocasses.

« Vévé ! Je te donne une gifle que le mur t'en donne une autre. »

Imagé, certes, mais comme elle ne m'en donna jamais, je n'ai pas pu en vérifier l'authenticité.

« Tu es si lent, qu'on aurait le temps de tuer un âne à coups de figues. »

Imagé, tout autant, mais pas d'âne en vue pour vérifier.

« Tu es si paresseux que s'il en existait un autre comme toi, tu le tuerais pour rester tout seul. »

Ça m'étonnerait, tuer quelqu'un c'est épuisant.

Ma grand-mère était très gentille, elle avait ce langage méridional coloré, elle m'a peut être influencé sur mon engouement pour les expressions populaires.

Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin, elle se mouille. (C'est pas faux)

Œil pour œil, dent pourrie. (Allo ou hall aux dentistes !)

Plutôt que de voir la paille dans l'œil de ton voisin. (C'est pas fini, faut lire en dessous aussi.)

Regarde la poutre que tu as dans ton cul. (Classieux)

Gaston, ne te met pas Marcel en tête. Il n'est pas fait pour toi. (Boff.)

S'il n'y a que la foi qui sauve, pourquoi tue-t-on en son nom ? (Putain, profond, j'me surprends, là. Mais d'où parlais-je, moi ?)

Bon, etc…

Les femmes africaines ne sont pas grosses, elles sont enceintes. (Ça je le retire)

J'ai un problème avec l'écriture, le manque de concision.

Con, si ! Je le suis, mais concis, non ! Je ne le suis plus. Je ne suis que les filles dans la rue.

Quand je suis né, ça allait, maintenant je ne suis qu'un nez. (Signé Cyrano)

  • « Tu es si lent, qu'on aurait le temps de tuer un âne à coups de figues. » Avé l'accent, c'est savoureux. Messie beaucoup pour ce texte Hervé

    · Il y a plus de 6 ans ·
    P1000170 195

    arthur-roubignolle

    • Mais de rien Arthur, c’est moi que te remessie pour ton commentaire.

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Photo rv livre

      Hervé Lénervé

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