Ana (texte fictif)

Ô erreur de ma vie, de mon adolescence,

Comment ai-je pu me fracasser dans tes bras ?

Suis-je réellement tombée si bas que cela ?

Ai-je succombé à tes charmes si destructeurs,

Qui sont pourtant si délicats et enjôleurs ?

Je me réveille à peine d'un rêve douloureux,

Où tu étais la sublime cause de ma souffrance,

J'étais sous ton emprise, ultime décadence.

Tu me faisais miroiter un avenir plus heureux,

En me faisant cadeau de cette voix dans ma tête...

Tu me disais : "Tu n'es pas un cadeau, tas de graisse !

Bouge-toi pour maigrir, pour sortir de cette détresse !"

Et je t'écoutais, aveugle et sourde, tu étais moi, j'étais toi !

Ô Ana, toi qui a tout fait pour me tuer, sache que je suis là,

Toujours, encore, à jamais, et autant de fois qu'il le faudra.