Anathema partie 2

Yoann Valour

Distant satellites chronique

The lost song part 3

      Le morceau est dans la continuité des 2 première partie The lost song, une mélodie et un rythme de batterie récurent parsème le début de la chanson avec la voix de Danny, puis comme une habitude maintenant, le titre monte progressivement jusqu'a l'entrée de la voix de Lee Douglas. Jusque là, un son plutot lourd et sombre se dégageait, mais fait place lentement à un ensemble beaucoup plus mélancolique pour finir sur cette note plus triste.

Anathema

     C'est dans leur 10éme album que les anglais auront choisit de nommer un de leur titre comme cela. Il ressemble réellement en beaucoup de point à tout à ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant, une mélodie très lancinante, une batterie lourde et lente, et la voix de Danny plaintive jusque dans ses cris, suivi d'un solo de guitare déposant un peu plus comme une brume sur un cours d'eau. On comprend pourquoi c'est le titre éponyme du groupe, On ressent une volonté de posé les bases d'un son qui leur est propre, et ce son de piano si chère à la bande...

You're not alone

     Nous rentrons réellement dans la deuxième partie de l'album, avec ce titre débutant pourtant comme bon nombre de titre d'Anathema, avec un piano omniprésent et Danny martelant ce You're not alone, jusqu'a une montée et une virée étrange entre musique électronique et rock psyché, puis en un rock déchainée jusqu'a la fin du titre...

Fireflight

    Un titre instrumental qui a la lourde tache d'ouvrir le titre éponyme de l'album. C'est un morceau planant et flirtant avec un son très religieux, mais atmosphérique. Une ambiance froide et au combien envoutante.

Distant Satellites

      Arrive le morceau le plus novateur de l'album. On continue sur la lancée de Fireflight puis on rajoute une rythmique quelque peu électro, tout en douceur, et la voix de Danny toujours aussi parfaite et ennivrante. Ensuite viens l'entrée de la batterie apportant un équilibre entre les styles se mélangeant, jusqu'a ce rythme venu d'ailleurs...un son rappelant les battements d'un coeur qui s'accélère, entrainant et surprenant au vu du début du morceau. Puis de nouveau la batterie puis le piano se rajoute, ça y est, Anathema nous propulse dans leur univers, vers leur satellite, ils sont en forme et ça se s'entend, le titre continue sur sa lancée pour finir sa course comme une météorite dans nos oreilles d'auditeurs...

Take shelter

     Pour le dernier titre de l'album, et suite au lancement du satellite Anathema, on se sent plongé dans un univers serein et calme, bercé par les douces mélodies de piano, et la voix de Danny flirtant définitivement avec les étoiles. Un petit rythme électro fait de nouveau son apparition, donnant au morceau un élan soutenue pour aller toucher l'auditeur au plus profond, l'orchestration montante et les rythmes s'enchainant et virevoltant les uns avec les autres jusqu'à l'explosion finale qui laissera une trace indélébile à tous les fans de musique au sens large, car comment ne pas s'incliner devant un tel album, une tel maitrise de la part des anglais... Seule ombre au tableau...C'est déjà finit on en redemande....


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