Anathema part 1

Yoann Valour

Distant Satellites chronique

   Anathema fait parti de ces groupes qui ne cesse d'évoluer avec le temps...jusqu'à atteindre une certaine apogée musicale. En 2003, "A natural disaster" marquait le début d'une nouvelle ère dans leur musique. Ainsi après deux autres albums tels que "We're here because we're here" et "Weather System" ils reviennent avec leur album le plus riche émotionnellement et musicalement parlant.(lien you tube de l'album en entier sur la page)


The Lost song Part I

      Ce titre se construit autour d'une rythmique de batterie présent tout au long de la chanson, et rejoint la partie orchestrale qui ouvre l'album. Viennent ensuite s'ajouter  le chant de Danny Cavanagh tout en douceur et légèreté puis la guitare et sa mélodie mélancolique mais au combien efficace. Le morceau monte en puissance au fur et à mesure avec l'échange de voix et l'arrivée de la magnifique Lee douglas, pour un duo alliant puissance et douceur, pour arriver a un final plus rock et jouant sur une large palette émotionnelle et un Danny au meilleur de sa forme. 

The lost song part 2

    La chaire de poule nous gagne. Le titre joue sur le piano et l'orchestration tout d'abord et évidemment sur la voix pure de Lee Douglas, jusqu'à ce que la batterie fasse son entrée et lance la chanson taillée dans le cœur et dans l'âme de Danny. Une mélodie omniprésente draine la chanson tout du long et apporte un spectre musicale planant au dessus de l'ensemble pour mieux pénétrer au plus profond de nos entrailles... Un pur moment de détente et d'émotion se terminant avec douceur et fragilité..

Dusk

      Ce morceau nous ramène a la raison avec son riff de guitare résonnant et la voix de Danny plus plaintive, l'ambiance du titre est beaucoup plus lourde et plus rock et monte en puissance  jusqu'à ce que la rage face place au piano, ramenant le calme après la tempête,  et clôturant le titre sur une note plus légère.

Ariel

la ballade par excellence et surement l'une des plus belle du groupe avec One last Good bye. Une mélodie au piano se répète inlassablement se mêlant au doux timbre de Lee douglas et a ce fameux spectre qui refait son apparition, porte la chanson comme un cours d'eau. L'entrée de la batterie apporte une dimension plus lourde, et la voix de Danny une puissance émotionnelle jamais atteinte pour un groupe de ce genre musical. Sur la fin, suite à la montée en puissance un solo de guitare apporte une fraicheur et une profondeur avant de terminer sa course étouffé lentement par le piano et la voix de Danny.....

 

Ca vous a plus...Suite de la chronique en  partie 2 mais avant je vous invite à écouter ses quatre premiers titres et de patienter pour l'arrivée de la 2 eme partie de la chronique et avant d'écouter la suite....Hésitez pas à commenter si vous découvrez ou connaissez déjà Anathema...

 

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