andalousie

Ces oliviers
à perte de vue
Je ne les
oublie pas

Femme de Cordoue
J'ai gouté tes fruits
Aux lèvres de Grenade
Je me suis assoupi

Il flotte un air descendu
De l'Alhambra
Aux peuples perdus
Elle ouvre ses bras

Tu bois à Málaga
Un vin sucré qui tourne
Sûr de toi
Tu rejoins ma foule

Un bout de guitare
S'éveille de Triana
Lorsqu'il se fait tard
Et tu ne rentres pas

Les pieds dans une fontaine
Dans tes bras une fille
Tu t'approches de l'Eden
dans la nuit de Séville

Le doux chant de l'eau
Dans ses jardins
Tu le trouvera beau
Au réveil du petit matin

Contrées lointaines
Fraichement vallonnées
Tu oublies ta peine
A l'ombre des patios d'orangers

Dans le calme de la mosquée
Méditant sur le grand architecte
Tu verras tracée dans un pilier
La marque de l'homme que tu respectes

La pudeur enfin tu la comprends
ouvrant une maison sépharade
Tu te souviens à l'instant
Que l'on est tous enfant d'Abraham