Angie

Angie,
Douce Bastet tu te loves voluptueuse
En un parfait arrondi. Tu parais si heureuse !
Près de la cheminée tu somnoles et ronronnes...
Dès ton réveil tu te mues en féline lionne
Et détales ,fuyant Typhon telle Artemis ;
Tu te fonds dans la nuit, vas-tu à Bubastis ?
Retrouves-tu Freya,Mahomet ou Jesus ?
Belle chatonne, de quel sabbat reviens-tu ?
Parfois à ton retour dans ta mâchoire est prise
Une petite victime à fourrure grise,
Tu la dévores, cruelle, impitoyable
Et reprend aussitôt une apparence aimable
Ou plutôt hiératique et mystérieuse.
Dans tes yeux infinis scintille Beltégeuse.