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Apocalypse now
Jean Baptiste
Les explosions se faisaient de plus en plus proches : de grands boums suivis de milliers de petites détonations. Au dessus de sa tête, des jets jaunes, oranges, rouges déchiraient le ciel noir. Du sol jaillissaient des flammes qui envahissaient les airs en crépitant. C’était donc ça la guerre, cette décharge infernale de couleurs et de sons. Il la reconnaissait : il l’avait vue à la télé, un soir, au journal de 20h.
« - Alors Thomas, ça te plaît ce feu d’artifices ?
- Non Papa ça fait trop peur ! »