apocalyptique

novi

- apocalyptique poème


- Nombre de fois, je me voyais, dans mes douces rêveries, sillonner les plaines noires sous le soleil rouge, errer au beau milieu des grises ruines, traverser les grandes forêts mortes, puis longeaient les océans, les mers, les lacs ; ces grands tapis bleus posés sur l'abîme. J'étais dans ces purs moments le voyageur des temps apocalyptiques, et il m'était possible de déceler d'un regard, au travers ces noirs paysages, les plus grands secrets. J'étais seul. Je rêvais d'un monde solitaire, oui, sans limites, en cendre, mais possédant à mes yeux, et bien étrangement, un sens. Dans cet idéal, vivre, survivre, avait une douce signification. Mais au réveil, chaque matin, tout semblait mort alors que rien ne l'était. La fin n'avait eu lieu, et les paysages étaient d'un jaune or lancinant -

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