Apollon ou Dionysos.

Christophe Hulé

Apollon ou Dionysos ?

Le soleil ou la lune.

Et que les choses soient ordonnées, mesurables.

Les lois mathématiques ou le chaos.

La beauté, la laideur, mais sur quel axe, et en vertu de quel théorème ?

De l'harmonie géométrique et musicale, de la divine proportion.

L'harmonie dans la somme des parties, beauté ou laideur, peu importe, le nombre d'or, le juste équilibre, ne sommes-nous pas fascinés tantôt par la beauté, tantôt par la laideur.

Qui peut prétendre vivre sans ses cauchemars ou démons ?

Et la beauté inaccessible n'est-elle pas un cauchemar aussi ?

Se voir éconduit peut être se sentir monstrueux.

La musique des planètes ne peut s'entendre, et d'autant moins pour qui est contrarié.

Pythagore peut bien s'agiter pour prouver qu'elle existe.

Comme la métaphysique en général, on peut bien écrire n'importe quoi, démontrer n'importe quelles aberrations.

L'idée étant bien supérieure à la représentation, tout artiste reste un imposteur, selon un certain Platon, je résume en termes compréhensibles pour les êtres imparfaits que nous sommes.

Mais la proportion ou les goûts musicaux ont évolués, pour le meilleur ou pour le pire, il n'y a que les experts portant cravate, pour nous éclairer sur ce point.

Le constat étant que les ultra-riches ne savent vraiment pas quoi faire de leur argent.

Après les canons anciens, le triomphe du moche, ou du n'importe quoi pour être charitable, et ça rapporte des milliards, le progrès est aussi et surtout une affaire d'escrocs.

Puisqu'on vous dit qu'c'est beau Non de Dieu !

On peut bien reprocher aux temps dits « obscurs » des élucubrations vaines, sans véritables preuves scientifiques, mais, pour faire court, je préfère les statues grecques ou les Madones de la Renaissance au « Vagin de la Reine » ou autres atrocités.


Inspiré par « Histoire de la Beauté », dirigé par Umberto Eco, et j'y reviendrai c'est sûr.

Signaler ce texte