Connectez-vous pour commenter
Après II
jeffos-buss
L'air passe
il pèse lourd
plus large que le couloir
il bouscule les ombres
pour faire plus noir.
Le désordre s'étend dans nos cloisons
sans rébellion de nos vies
accentué par l'errance
il explose en souffrance.
Le froid a effrité les halos
les poches de douceur
qui n'ont su résister
avant l'heure d'un jour né.
Les matins sont des ères brûlées
en corps des lambeaux de chair,
d'idées aux formes humaines
dans le pire de ses aspect.
Est-ce l'eau des yeux
qui calme l'âme,
les larmes des cieux
au bord des armes?
les lendemains, à défaut de chanter
fredonnent l'air plus léger
dans des brumes blanches, réelles
qui nous protègent, si belles.