Après le calvaire, les émotions

dimir-na

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Dans le pré, venue de très loin, a couché l'herbe, celle dont l'empreinte, a demandé au vent, soulève le temps, dégage le passé, ce nuisible à ma présence.

Dans le lit, revenue de très loin, s'est couchée, celle dont le corps, a demandé à ses respirations, dénudez moi, soulevez mon autre moi, dégagez le passé, emportez le néant, faîtes vivre le paradis, mon être encore vivant.

Dans le pré, revenue de très loin, a couché l'herbe, celle aux dons d'écrire depuis son lit, le temps est ma présence, mon passé est repassé,  l'avenir est resté, je l'ai épousé sans blouse.

 

                                            Aux coeurs, tendresse, Dimir-na

 

                                                         

 

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