Je suis étendue sur mon lit. Je ne vois que le plafond blanc. Ou peut-être est-ce le linceul qui me recouvre. Il y a de ces instants étranges, où l’on ne saurait dire si l’on est encore là, et, si c’est le cas, où nous trouvons nous.Je voudrais dire que je ne ressens rien, mais je ne peux ignorer plus longtemps ce spleen qui prend possession de mon corps. Une vague lassitude, un violent abattement. En quoi trouverai-je la force ? L’aquabonisme est le plus fort. Ce n’est qu’une soudaine amplitude de ce que j’éprouve au quotidien.