Arrêter le temps !

Claude Cotard

Arrêter le vent qui emporte tes caresses de soie.

Ces caresses enivrantes et qui s'emparent de moi.

Et tous ces mots d'amour fou que je pose sur toi.

Amour magnificent, rose de l'orient, toi mon émoi.

Raison de ces mots d'amour que j'ai gravé pour toi.

Je te donne mon amour, qui s'envole en rêvant.

Car avec toi, mon destin n'en est que florissant.

Ma tendresse est pour toi, tel un vaste océan qui dépose a tes pieds mon cœur en un instant.

Mon cœur, mon trésor, le plus pur des diamants.

Mon attachement que le temps a tissé pour toi.

Un instant qui passe et m'élance tout contre toi.

Je rêve chaque jour, chaque nuit, avec émoi à ce feu, tel un brasier, sur un regard vers moi.

Réchauffe mon cœur las, d'un seul sourire de toi.

Comme une horloge carillonne dans mon cœur,

je sens tourner les aiguilles avec toi du bonheur

et frissonne et résonne mon cœur en ton cœur.

Et tenant ta main fine, pendant bien des heures.

Ta main si douce et fragile, incomparable saveur.

Que tes yeux s'illuminent, et tes douleurs s'estompent.

Que ton regard s'irradie que tes plaintes s'évanouit.

Que ton cœur se cicatrise et tes tristesses s'épongent.

Et quand tu me regardes, que mille feux enfin brûlent que dans ton cœur, que mille braises se consument.

Et je me noie dans ce regard, unique, qui n'appartient qu'à toi.

Regards qui réussi à m'investir, et prendre possession de moi.

Qu'il m'arrive de chercher pour me rassurer, oui, je suis à toi.

Qui croirais pourtant qu'il puisse exister, en toi un tel pouvoir ?

Ce regard profond et chaud, qui s'est, sur moi, posé un soir.

Au-delà de toutes mes faiblesses et même des apparences, faire que mes sentiments demeurent sans transparences.

Et de t'aimer toujours avec en éveil, pour toi, tous mes sens.

Réalisant ce grand bonheur, d'avoir auprès de toi cette chance, car toujours te donner le meilleur, est pour moi mon essence.

Auprès de toi, connaître l'ivresse brûlant de ce sentiment.

Donnons-nous, pour nous connaître, juste assez de temps.

Même si ce temps nous paraît déjà amplement suffisant.

Ce que je ressens, je n'ai pu te le cacher éternellement.

Mais tu le sais, comme que je t'attendrais patiemment.

Tellement d'amour à t'offrir que de ma vie, n'est pas assez.

Et me laisser aller tendrement dans tes bras, ma bien-aimée.

Ce besoin de toi, de t'aimer, ne cesse en moi de déferler.

Ce manque de toi, je ne sais jamais bien longtemps l'éviter.

Plus qu'un rêve, un idéal, un désir, de toi toujours être aimé.

Et si je ne savais faire dans ma vie et à jamais, pour l'éternité qu'une chose, un acte et cela sans dilemme, telle une destinée.

Un don béni, cela ne pourrait, cela ne serait que t'embrasser.

Si la tendresse était ma seule qualité, cela ne serait que t'adorer.

Et si j'avais un vœu unique, cela ne serait à vie, que de te câliner.

Et si je doute de te garder, dans mes yeux, tu lis la détresse.

Tu l'effaces d'une caresse, un sourire et c'est pour moi l'ivresse.

Et si parfois j'ai peur que tu oublies tout l'amour que je t'adresse, tu sais calmer ma douleur, mes craintes, malgré mes maladresses.

Tu sais les mots, les gestes, les regards, me donnant ta tendresse.

Il fait si doux à tes côtés, et j'ai confiance en notre amour.

Si le temps s'enfuit sur la pointe des pieds, tu seras toujours, car je ne pense qu'à toi, tout le reste étant fade, sans amour, alors je ne peux faire qu'une chose banale, comme toujours.

T'écrire, car pour l'oral je ne suis pas doué, mon tendre amour.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime, mais cela déjà tu le sais.

Signaler ce texte