AS TIME GOES BY

Oui... connaitre l'impossible, l'avoir frôlé quelques secondes, l'avoir regardé telle l'ombre, d'une lune vagabonde. Refaire le trajet du retour, oublier ces mots de velours et ces bagages trop lourds. S'ouvrir à la perte, celle qui pourrait vous détruire... mais non, un humain, quel qu'il soit, se remet toujours d'un chagrin, surtout celui d'amour. Passe le temps, passe le vent, passe l'oubli, d'une merveille, celle qui, d'une main tendre, vous étrangle, sachant pourquoi, mais, ne pouvant autrement, que de se donner à une autre, telle une brise, à sa promise...

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À vos rames moussaillons, nous avons un océan à dessécher. Mais ne pas oublier qu'on est lié à un total silence, ou, ce sera l'offrande de la potence.

Mais non, voyons, passeront les saisons, celles que les heures nous auront crevées. Quelque fois, apparaîtra cette petite bruine... pouvant vous rendre enfin triste, mais s'enlisant dans tant de temps perdus, égarés. Elle s'enivrera, attendant une marée dévastée, celle gavée, mais si vite oubliée.

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Une nuit, un navire mouille l'ancre, ne sachant pas, qu'il fracasse un petit oursin endormi, rêvant d'une rose aux épines... épineuses. Désormais, on ne se piquera plus à cette rose. Pourtant, il ne s'agissait, que du simple rêve, d'un oursin endormi.

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Puisse le jour ne jamais se lever, laissant intact, ce qui échappe aux souvenirs. Et, repassera la bruine angoissante, demandant à l'aube insouciante, un chant vertigineux, une aubade, une ballade, qu'une douce note, celle des rêves impossibles, celle des rêves qui me fuient.