Ascencion

lingenue

Tu fais l'enfant.
Quand la montagne se présente, on ne fait pas demi-tour, on ajuste son pas.

Seulement voilà, j'avais devant moi non pas une, mais deux, trois collines à franchir.
Un sac beaucoup trop lourd et une seule gourde qui me semblait bien vide.
Pourtant, en ajustant mon pas, en acceptant les montagnes russes, j'ai fini par m'approcher du sommet.
A la fois impatiente et tremblante de découvrir ce qu'il y aura derrière, et d'affronter la dépression de la descente.

Mais je profite pour le moment du sentiment de paix qui vous envahit peu à peu quand on peut enfin se retourner pour admirer le paysage, contempler le chemin parcouru, et respirer.

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