Assassin's Creed, Seconde Guerre
[Nero] Black Word
Il était près, enfin.
Courant sur les toits alors que la nuit tombait à peine, s'approchant rapidement de sa destination. Le palais du Reichstag. Après un an de formation et de missions groupées, Walt était enfin un assassin confirmé reconnu par le conseil. C'est ainsi qu'il courrait à en perdre haleine jusqu'à sa première mission en solitaire. Espionner le nouveau chancelier, recueillir le plus d'informations sur ses activités et, principalement, savoir quels sont ses liens avec les ennemies de la confrérie. Les Templiers.
Certains voyaient cette mission d'un point de vue futile, comme si cela n'avait pas l'ombre d'une quelconque importance dans le cas présent, mais Walt était malgré tout fier. L'anxiété qui faisait battre son cœur et qui emplissait ses sens d'adrénaline le fit penser à son premier rendez-vous avec Petrouchka. Les mains tremblantes, les jambes cotonneuses, la boule imaginaire dans la gorge, la perle humide de sueur sur le bord du front. Walt accéléra encore sa course pour calmer ses craintes, respirant l'air frais de Berlin, les yeux fixés sur les lumières du palais.
Une voix hurlante quelque peu saturée ce faisait entendre, le nouveau chancelier avait déjà commencé son discours. Arrivant enfin sur la place, l'assassin fit glisser en arrière sa capuche sur ses cheveux blonds et commença à se faufiler dans la foule. La main gauche prête à dégainer sa lame secrète, l'autre main crispée sur une bombe fumigène, il se laissa entraîner par le peuple allemand.
Les gardes à l'entrée observaient chaque individu, au garde à vous des deux côtés des portes, des fusils entres les mains. Walt serra les mâchoires et inspira profondément, il était hors de question d'échouer. Il se mit à penser à sa fiancer qu'il avait du laisser dans les campagnes de Dresden.
"Petrouchka…"
Un triste coup de mou se fit sentir, manifesté par un soupir étouffé dans les bruits de la foule. Oubliant l'espace d'un instant le monde qui l'entourait, Walt plongea dans ses pensées. Cela faisait plus d'un an, son enfant était à présent venu au monde. Il repensa au jour de son départ pour Berlin, quand elle lui avait annoncé la nouvelle. Il lui avait fait la promesse de rendre ce monde meilleur pour leur enfant.
"EH ! Avance donc gamin !"
L'assassin sursauta, bousculé par un homme âgé. Dans sa mélancolie, Walt avait ralenti le pas jusqu'à s'arrêter au milieu des passants. Il renifla un coup fort et se mit à marcher rapidement dans le fond arrière de la foule, essuyant une larme naissante sur le coin de son œil.
"Ce n'est pas le moment d'être triste. Quand j'aurais rendu ce monde meilleur avec les assassins, je pourrais enfin rentrer voir ma famille. C'est le moment d'agir Walt !"
Se dit-il. Avançant jusqu'à se coller au mur, il jeta un regard partiel à la scène à travers les têtes dépassants de l'agglomération. Un homme mince aux cheveux plaqués en arrière était au microphone, promettant que ce soir serait une soirée exceptionnelle. La foule applaudissait et levait les mains à chacune de ses interruptions.
Walt porta son attention sur le haut du mur, observant la ronde des gardes, avant de commencer une ascension qui allait devoir être aussi rapide que discrète. Agrippant chaque bordure de pierre, chaque élément solide, tournant la tête pour être sûr que les regards ne se posaient pas sur lui, il arriva jusqu'à un balcon. À peine pausa-t-il son pied sur le sol marbré qu'un soldat tomba nez-à-nez avec l'assassin.
Il réagit en un instant, plaquant sa main gauche sur le visage du garde pour l'empêcher de crier, le renversant au même moment en arrière, et activa sa lame secrète qui vint se loger avec aisance dans la gorge de sa victime. Tel un serpent attrapant sa proie entre ses crocs. Pendant que Walt reprit son souffle, regardant autour de lui à la recherche d'un autre garde susceptible de donner l'alerte, la foule se mit à applaudir et à siffler jusqu'à l'assourdissement.
"Notre Führer, le chancelier Adolf Hitler !"
Il se retourna, son attention captivée par la scène qu'il pouvait à présent voir avec aisance dans un plonger dégager. Un homme pas très grand en habit militaire, une mèche sur le côté gauche et une petite moustache se tenait devant tout le monde. Se mettant debout sur le bord du balcon, il fixa sa cible à la façon d'un aigle, et écouta son discours.
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si ça avait pu être vrai....
· Il y a presque 10 ans ·arthur-roubignolle
On ne peu pas revenir sur le passer, mais on peu en faire des fictions. ^^
· Il y a presque 10 ans ·[Nero] Black Word
tout a fait, et y faut pas s'en priver...
· Il y a presque 10 ans ·arthur-roubignolle