Assis au bord du temps XVIII.

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   Je reviens vers vous ma chère Arthénice, oui, je sais, qu'il, qu'elle, qu'ils, qu'elles, que l'on, se dira, se diront, eh bien qu'il, qu'elle, qu'ils, qu'elles se disent ...

     Bonjour docteur,

    Moi je prends mon pied, j'aimerais le vôtre, mais si ! pas vous ?

   Qui m'entend, qui m'écoute ? Je sais j'ai déjà dit que tout cela m'était bien égal, et plus tard, bien plus tard je l'espère quand même, ils elles liront et s'interrogeront, il écrivait à qui, cherchons, et ils elles ne trouveront rien ni personne hélas, ou tant mieux, c'est selon, oui donc qu'ai-je à vous dire rien ou pas grand chose, si, tenez lisez donc ce poème d'Aragon dans Le fou d'Elsa, chants du Medjnoùn ;

   Strophes des lieux où s'asseoir.

      Je suis assis au bord des sables Chantant la mort et les baisers   A l'heure où le ciel embrasé M'offre portrait reconnaissable De l'avenir couleur de fable

   Je suis assis au bord des vents   Je suis assis au bord des mers ... Je suis assis au bord du temps Qui bat qui bat vite plus vite ...

   Lisez ..

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   Okey ma chère plus de lettres je vous suggère alors " Brouillons à l'intention d'Arthénice " Pourquoi Brouillon parce que j'écris comme ça, à l'instinct, sans transition, sans queue ni tête, du coq à l'âne, holà, holà Arthénice, c'est l'heure gaie où les quarante degrés commencent à m'étourdir ...

   Où je délire verbal, où je délire pas mal ...

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