atelier : du mental au charnel.

cedille

Écrire sur son corps une question, a laquelle il doit répondre.

Sur mon bras :

Qu'as tu donc tant besoin de te délier dans l'orgie quand ton poing se desserre si peu?

Je n'aurais pas cru que ton corps et ton bras soit en si grand écart.

Réponse de mon corps :

Contenue ta tension .

Réglés, codifiés, les paravents.

On a préparé l'arsenal de désamorçage.

Regarde:

Je fonctionne, je vis, je respire,

j'écoute, je tremble.

J'évite de ressentir, je garde le contrôle, cette fois-ci.

Je craque en un seul lieu, l'autre corps me contient, il prend ma fougue, mon agressivité, mes nerfs...

Transition du tout au tout.

Je sers le poing, soupape éternelle .

On a pas le droit, tu sais bien. Toutes ces infos qui viennent des tripes et du cerveau.

On a pas le droit de les gerber au monde, de les germer en soi.

Alors, je sers le poing de l'intérieur, plus fort, plus dur.

Pour que l'eau et la lumière ne fasse pas germer l'info. T'es déjà trop pleine.

Mais quand tu cibles un pauvre bougre.

Je desserre notre poing pour le prendre en main .

Je feints la caresse externe, quand je me masse intérieurement, tout re-circule, il ne voit rien.

Il prend surpris. je lui en donne à cœur joie du lubrique, de la chair qui s'offre.

Je ne donne que des caresses, mais j'évacue toxine.

La sacrée, celle qui fait que d'un jour est repoussé le capiton qui choit.

Le silence du plaisir, je le repousse à frotte ma peau contenue.

Toxines dans l'atmosphère. Et le lendemain, je resserre le poing, je trie l'info, je resserre les pores .

Éponger tu ne peux plus, que d'un millimètre.

Il te faudra tenir jusqu'au prochain halo de peau, jusqu'à cette toute petite relâche où le temps d'une nuit, ta paume oublie la trace de tes ongles.









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