attaque

le-teton-lunaire

Ca colère et ça vrille. Mon père -en mésopotamien- sépara mon ciel en morceaux inégaux, un peu partout éparpillés. Je regardais la voûte, levant les yeux et le corps tout entier. Et je passais mon temps à tenter de refaire l’unité. Un jeu, amusant au début, destructeur après tout. Il y avait l’envie de fuir, de courir au plus vite et là-haut toujours la coupole fracturée. Mon cœur, un rien volage, se prit pour un oiseau, arguant le ciel. Les giboulées rendèrent l’attaque moins rude. Pourtant les blessures étaient là. Des plumes tombaient au hasard des maisons.

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