Au parc de haute pierre
herge
Au parc de haute pierre
Au parc de haute pierre
L’impression bizarre
A travers plantes et lierres
D’être fusillé du regard
Des aïeuls gardiens des lieux
Du haut des arbres et arbustes pieux
A la place Victor Hugo
La douce harmonie d’un rhodo
Un pommier donne des fruits chaque année
Et d’un Azalée comme posé
Près d’un chêne, au milieu des bruyères
Telle Cosette tenant la main de son père
A la place Maupassant
Dans le coin, avec sa robe verte fondant
Fier comme un fantôme sans lune
Comme vêtu d’une chemise brune
Un chamaecyparis n «pendula»
Trouble les autres plantations tel le «HORLA»
A la place Barbara
Le rayonnement des échinéas
Reflète sur les pétales rouges des roses
Dans le massif aux courbes généreuses
D’où fleurissent les fleurs puis se fanes
Où l’ombre de l’aigle noir plane
A la place Renaud Au travers des feuillages et des oiseaux Cette impression bizarre d'entendre Et d'être attiré par les rires tendres Des enfants qui renaissent des fleurs En nous apportant du baume au coeur
Au parc de haute pierre Avec des maitres en la matière L'impression bizarre de les entendre La littérature renaît des cendres En voyageant à-travers le temps Au gré de l'air et du vent