Au prêcheur

Pierre Epicureo

Tu veux m'apprendre à traverser
Mais tu mourras écrasé.
Et tu récites tes versets
Machinalement comme te raser.
Maintenant,
Tu me forces à confesser
Tes yeux toujours plus foncés
A mon égard.
Ton estime enfoncé
Je le vois dans ton regard.
Je sors de la messe
Bien plus perdu et blessé
Allant vers cette lumière aveuglante
Qu'est la vérité.
Tu m'as dit accepte, sans chercher la raison.
Mais quand est-ce raisonnable de ne pas raisonner ?

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