Auschwitz Terreur
Etienne Gressin
Auschwitz Terreur
Un silence qui s’étend,
Une porte qui se ferme.
Des souvenirs volés,
Des sourires calfeutrés.
Toutes ces vies fauchées,
Ces destins brisés,
Cette violence inutile,
Industrie bien rodée,
Tout de mort inodore.
Dents en or arrachées,
Cheveux coupés court,
Cadavres à peine gazés,
Déjà brulés :
Une litanie sans fin,
Un défilé inavouable.
Sélection morbide
Pour corps affaiblis,
Jugés inutilisables,
Voués à l’incinération.
Un train à bestiaux,
Trillés sur le volet,
Moitié sur le carreau,
L’autre en chambre à gaz,
Condamnés d’être juifs.
Extermination en cours
Et deux hommes forcés,
Gênés de devoir,
Pour sauver la leur,
Brûler morts et vivants.
Etigre Titi Toutoune
Etienne Gressin
Janvier 2005
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Ne jamais oublier.......Merci
· Il y a plus de 14 ans ·Dominique Beausejour