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Aux heures perdues
Edgar Fabar
Spleen comptant pour rien.
Aux heures perdues je n'ai que les mots
Mes yeux demeurent ensevelis
sans lueur ni douleur
Juste asséchés.
Je ne sens plus la vie, cette ingénue
promener le long de mes veines
Je ne puis être atteint,
car on ne peut trouvrer
celui qui est partout.