Aux sangs, l'envergure de l'encre
dimir-na
Texte protégé
Il ne nous est point étranger de devoir respirer, nos bouches, nos nez font vivre l'air, l'humanité.
Il ne nous est point étranger de devoir manger, nos culs ont besoin d'exister.
Il ne nous est point étranger de devoir boire, nos envies d'éliminer rétrécissent un urinoir, la terre.
Il ne nous est point étranger de devoir cultiver nos mémoires, étagées, trop bien rangées, elles recréent le bruit du silence.
Il ne nous est point étranger de savoir qu'on l'est.
Au mauvais sang, ne reste qu'une communion, la mort cette réelle communication.
Il ne nous est point étranger, de trouver étrange, d'être encore las.
Plénitude, lassitude, il nous est difficile de digérer le temps, celui qui passe en demeurant l'éternité.
Pollinisation des pensées tendresse
Dimir-na