Aux sombres heures

ven

Il est quatre heures, les étoiles luisent
La rue est sombre, le monde est froid
Voilà une vie, que je le poétise
Pour ne le saisir que quand tout s'en va.

Je marche seule, avec les ombres
Et les fantômes d'autrefois.
Dans un linceul, lorsque je tombe
Ne reste que du vide de moi

Alors on rêve
Alors on rêve…
On rêve de choses qu'on ne peut pas avoir
Et on s'expose au désespoir
C'est parce qu'on l'aime cette noirceur
Qui nous emmène aux sombres heures
C'est quand on crève sur un trottoir
Qu'on lâche les rennes du désespoir.
Ne reste plus que la rancœur
Et l'amertume au fond du cœur
Ne reste plus
Que la noirceur...
Aux sombres heures.

Signaler ce texte