Avec du rouge à lèvres.

Jim Curtis

Avec du rouge à lèvres. ( nouvelle sous forme de correspondance presque-biographique )
de Jim.

Bonjour mon cher Jim,

Tu es certainement réveillé et constatera dans quelques secondes que, je ne suis déjà plus là. Et oui ! Je suis partie comme, tu l'as si souvent fait auparavant. Je suis partie très tôt ce matin, franchissant le seuil d'un pas silencieux, avec mes belles chaussures à la main. Je ne t'ai pas remercié pour le compliment, merci. Je me suis permise de t'écrire cette lettre, en te regardant dormir comme, un sage enfant. En fait, je dois avouer que je t'ai contempler comme, je n'ai jamais contempler qui que ce soit. J'ai longtemps contemplé ce sommeil si léger que, j'eus peur de, le déranger. Par ailleurs, cela m'as beaucoup étonnée de voir que, tu ne t'es pas réveillé puisque, tu ne dors jamais vraiment. Je me suis même, demander si tu n'étais pas en train de jouer de la comédie, cela ne m'étonnerait pas puisque, tu en as le talent. Tu dormais paisiblement comme un enfant, Jim. Comme un enfant dont, j'aurai aimée être la soeur, la mère, la femme. En fait, c'est un peu compliqué. J'aurais aimée pouvoir assister à ta vie, simplement, comme on entre dans une salle de cinéma pour, assister aux séquences de ta vie, les voir se succéder les unes après les autres, jusqu'à ce que la séance se termine, jusqu'à ce que tu t'éteignes. C'est ce dont j'aurais voulu vivre ; te contempler vivre. Rien que, le fait de te savoir vivant quelque part dans le monde me suffirait amplement, vivant et bonne santé, vivant et heureux surtout. J'aurai alors encore, au fond de moi, toujours l'espoir de voir ton beau sourire, tes yeux marrons foncés qui se posent délicatement sur moi comme si, à ce moment-là, tout se dissiper, même le temps et que toute ton attention m'était dévouée, et ton front que mes lèvres ressentent toujours l'envie de baiser tendrement, sans oublier tes grandes mains qui savent si bien me procurer ce plaisir que, nul autre n'as su faire. Oh ! Je te prie de bien vouloir m'excuser...  je n'ai hélas pas trouvée de stylo et encore moins, une feuille de papier suffisamment grande, pour t'écrire tout ce que j'aurais voulu te dire. J'ai essayé de me débrouiller du mieux que j'ai pu le faire, avec ce que j'avais sous la main, dans ce cas, mon rouge à lèvres. Je ne sais pas ce que cette lettre signifie exactement pour toi, mais elle vaut ce qu'elle vaut. En tous cas... je tiens à ce que tu saches que, j'ai aimée être cette fille qui as partagée un morceau de ta vie, hier. J'ai aimé te faire l'amour, Jim. C'est peut-être un peu brutal de le dire comme cela, vulgaire et irrespectueux aussi mais, tu m'as fait l'amour. C'est du moins, ce que j'ai pu ressentir lorsque, je vivais les plus beaux et intenses instants de ma vie, aussi éphémères puissent-ils être. Je me suis donnée à toi, entièrement... je ne le regrette pas, en revanche, je suis amoureusement triste et brisée. Tu sais, Elisabeth a de la chance. Je la vois, dans quelques années portée tes sublimes enfants et devenir une belle et tendre maman, ainsi que la femme parfaite.


Jim, Jim, Jim... que fais-tu de ta vie ? Pourquoi tant de désinvoltures, de conquêtes, d'histoires et de romances ? Tu fais de ta vie, d'une oeuvre si fragile et si délicate que, c'en est effrayant. Tu passes.. et c'est si compliqué. Pourquoi ne peux-tu pas vivre, simplement ? Je ne te reproche rien, j'essaie juste de comprendre. Peut-être bien que, c'est ta façon à toi d'être simple et de vivre simplement, au fond. Ah, Jim... si tu savais. Comment dirai-je... tu gâches toujours tout et je t'en veux profondément. Je dois avouer que, je suis jalouse de ton talent et de tout ce que tu as. Je te vois, devenir un grand homme tu y es presque, un époux, un père. C'est fou, la vie. Un jour, diras-tu à tes enfants que, moi aussi j'aurais pu être leur mère ? Et, que toutes les filles qui ont, un jour eues la chance de partager tes nuits, auraient pu l'être, elles aussi ? Les raconteras-tu, tout cela ? Et, cette lettre sera-t-elle un jour considérée comme une oeuvre d'art ou finira-t-elle en cendres ? Je ne suis pas une écrivaine, je n'ai pas l'art d'écrire les mots justes comme toi, je ne suis pas non plus une poétesse et encore moins l'une de tes muses. Je suis simplement, cette âme si triste de t'aimer d'un amour incontournable que, je souhaiterai à toutes celles qui rêveraient de rencontrer un amour réel et vrai qu'on puit éprouver le plus sincèrement possible de vivre et à toutes celles qui sont de natures peureuses et pas assez aventureuses de ne jamais en effleurer l'ombre. Car la douleur est bien grande que de t'aimer, mon cher. Tu as dût être gravement blessé, un jour ou l'autre en vivant peut-être, un peu trop follement pour être devenu l'homme que tu es. J'ai souvent l'impression que tu n'éprouves rien mais qu'en même temps, tu éprouves tout et ce simultanément, comme s'il s'agissait de tout vivre. Tu es comme un magicien à mes yeux. Il faut vraiment que tu m'expliques, c'est bête mais cet amour est surgit de nulle part et me voilà dans tous mes état au bord des larmes écrivant une lettre grossièrement avec du rouge à lèvres. Ce rouge à lèvres que j'aimerai cesser d'abîmer car c'est quand même du rouge à lèvres, hein et pas n'importe lequel, justement. Mais tu n'es pas n'importe qui, non plus par conséquent je m'en moque, un peu. Où en étais-je...  je ne sais même plus pourquoi, je fais tout ça. En fait, j'esaie de faire semblant d'oublier. Je veux juste que tu sois heureux, Jim. Sois heureux, s'il te plait. Tu as tout pour l'être, crois-moi. Cela m'exaspère de voir un si bel homme, extraordinairement talentueux, foutre sa vie en l'air en se prenant à la lègère, sans rien attendre de la vie. Il faut que tu attendes d'elle le bonheur, il faut que tu attendes de toi et de ta belle petite Elisabeth qui me semble si heureuse. Comment pourrait-elle ne pas l'être ? Elle t'as. Elle l'est sans doute. Vos parents sont très heureux, eux aussi. Quelle belle famille. Je te souhaite de passé une bien belle journée, mon cher Jim Curtis, en espérant que tu décideras finalement de brûler cette lettre. Oui, ce serait certainement préférable que tu la brûles. Oh et...cela vas de soi que, nous ne dînerons pas ce soir et la semaine prochaine non plus. Annules-tout, s'il te plait. J'ai juste besoin de m'éloigner de toi pour, ne plus me sentir être manipulée même si, au fond on ne peut s'éloigner de l'amour qu'on porte en soi pour une personne aussi loin que cette dernière peut se trouver, quand on aime vraiment. Avec tout mon amour et mes ressentiments les plus intenses qui te sont voués à jamais... Ta Helena.

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