Aymeric.
Alexandre
- On rentre ? Il commence à faire vraiment froid Aymeric
- Ouais, on va y aller, laisse-moi encore cinq minutes s'il te plaît
On regarde tous les deux dans la même direction : un soleil couchant, sublime, elle nous quitte pour continuer son fabuleux voyage.
La mer nous chante un merveilleux hymne en fouettant le rivage, je regarde le plus loin possible à l'horizon. J'imagine les rues d'Alger, les odeurs délicieuses des marchés qui respirent la joie de vivre, insouciant.
- Il est sublime ce paysage Aymeric, je suis tellement heureux de le partager avec toi mon amour.
- Moi aussi pti loup !
Je regarde Aymeric : il a une coupe rasée de pré, une barbe virile, un corps puissant, les yeux pétillants de bonheurs, un concentré sublimissime de ce que les mères espagnoles font de mieux !!
Il est viril et doux, il est puissant et tendre, il respire l'amour, il a peur de rien. J'aime la noirceur de ses yeux, si profonds, si déterminé, si sincère...
- Aller monte poussin, tu trembles de froid !
Je me laisse tomber dans ses bras, je respire son parfum, je profite de la chaleur dégagée de son corps. Je rentre dans la cabine, il démarre le moteur, on quitte les rivages de Marseille pour Valence, le foyer de notre amour…
- Aymeric je t'aime, avant toi, j'étais seul, mon dieu, je passais des heures à parler seul devant un miroir bêtement, je n'aurai jamais imaginé tomber sur toi… Je t'aime Aymeric, tu es le ruisseau du désert, la rose du Groenland, l'aurore boréale de l'Islande, le mistral du sud, les grenades de l'Espagne… Tu es la raison de mes sourires, de mes éclats de rire, de mon existence sur cette terre.
Je t'aime Aymeric.