Bambou

Digne ornement, exactement ce qu'il faut à ce soliflore vert émeraude Habitat d'une valeur de quarante euros. Exotisme, grâce, fraîcheur, quiétude, sobriété mais onirisme (Asie oblige...), "japonisant" aurait dit le slogan.
Et chaque jour dans la ville, ce sont désormais des étals par dizaines qui me narguent arrogants sans daigner suggérer la moindre tige de magazine. Impossible d'entrer en boutique demander ce qu'il y a en stock, ressortir à l'éventuelle annonce d'un petit "quatre euros" n'est pas envisageable.

Non négociable.

Marché aux fleurs ! Idéal, vision immédiate et globale à la fois des biens et des tarifs. Bambou, deux euros, bingo ! Juste à côté mais dans un autre pot, le même. Plus grand, plus vert, plus ondulé. Plus sûr de lui. Trois euros cinquante, vendu.

Miss : Je vais vous prendre ça.
Maraîcher : Okay très bien. Faut le laisser encore un peu dans l'eau si vous voulez qu'il fasse des racines.
Miss : Ah parce que sinon pas la peine de'l mettre dans l'eau ?
Maraîcher : Après faut le mettre dans de la terre. Madame ? C'est un arbuste.

Bien sûr. Au temps pour moi. En revanche, la terre dans le soliflore... pas super zen.