Banlieue lunaire

irae

Dans un étrange sursaut

je repense aux fauchés

dans leur banlieue lunaire

à mille regards du soleil

le palpitant étreint d'insomnies

dans la grande volière de richesses âcres

et le souffle larbin des nuages de goudrons

mouille la camisole.

Il y a des plus foutus que le grand chrono

qui ne s'achève que mort.

 

Signaler ce texte