Banquises sable

Texte protégé

Pleure le monde, d'avoir du monde s'essuyant les pieds à son entrée, sur un paillasson appelé l'eau ; déserts intellectuels s'intéressent aux résultats de certains grains de folie carottant en bonne conscience, des banquises, tout en carottant avec évidence, le cul de l'humanité, qui n'a de cesse d'échapper au réchauffement climatique, ressenti au plus près de son A.D.N.

Les bourses n'ont plus besoin d'entrejambe, la moindre parcelle d'un corps, d'un esprit, appartient désormais à des criées.

Les plages sont devenues si grandes, qu'elles commencent à rassembler des codes barres ; le poulpe et l'araignée déjà répertoriés, le pouls et les veines déjà séquencés.

L'encéphalogramme externe son apogée ; consommer des déserts est devenu le dessert du menu offert à l'existence.

L'or vient d'ailleurs, l'orpailleur vient d'ici et là où le diamant n'est que résurgence, le carbone trace l'émergence de la cupidité.          

                                                  Le grain de sable

                                                            Tendresse, Dimir-na