Basses fréquences, le ventre, le cœur, les tripes. Le battement des angoisses. Elles œuvrent à la lente destruction, laissant juste assez de lumière pour ne pas détruire l’hôte. Basses marées, lente descente laissant nus sous le soleil des rochers d’algues confondus, si peu enclins à vanter les courses au large ni les explorateurs royaux. Du fond d’un gouffre primal s’annoncent des engeances qu’il vaudrait mieux fuir. Qu’en restreindre les tremblements, si possible, sous l’aride boucle des basses fréquences. Le cœur, secoué, malmené par cercles concentriques, le siège resserré à l’affût de l’abdication. Et les tripes nouées, comme elles en subissent l’assaut, le roulement, les replis stratégiques et les reprises d’offensive, si bien que plus rien ne soulage, ni l’acmé des assauts, ni l’apaisement des trêves puisqu’il dissimule le déjà d’un retour des hostilités. Les basses fréquences, qui frappent et frappent et frappent en plein ventre, qui tapent et tapent sans laisser la respiration reprendre souffle. Cela n’ira-t-il pas jusqu’à l’apoplexie, la libération ! Ne faudra-t-il qu’encore et encore les encaisser aussi immortelles que la nausée des ressacs ! Basses fréquences. Comme le martellement continu d’un troupeau chargeant sans fin autour d’un même totem et la silhouette accrochée imitée de quelque martyr, tandis qu’en son sacrifice ne germe nulle rédemption.