Exposition
Christian Lemoine
Des regards s’opposent, où des corps reposent. La vue s’impose, l’œil transpose, la main dispose, l’œuvre s’expose. Les regards se croisent, compa...
Touche à tout dilettante, tous les arts de la vie sont ouverts. Il n'est pas interdit d'espérer avoir reçu quelque talent.
Des regards s’opposent, où des corps reposent. La vue s’impose, l’œil transpose, la main dispose, l’œuvre s’expose. Les regards se croisent, compa...
De fausses campagnes qui ne sont pas des campagnes. Des ersatz, copies de copies. Nullement les mensonges des publicitaires, ni les bottes sales de...
Pas de coupure ni d’éraflure, aucune trace de blessure. Pas de symptôme apparent, aucune contusion visible, ni hématome ; ni aucun de ces signes qu...
Dans le silence confus on soupçonne qu’il se fomente des cris et des crises. Ce ne sont pas les scintillements à la fois vibrants et cotonneux des ...
Certain chemin, comme une ligne de fond, algues et oursins, en puits froid au milieu des coraux. Ou la facile obéissance à des stimuli sournois. Ce...
La vue porte loin, depuis le bord de la plage étalée sous un dais de nuances grises, sans agressivité, simplement tendu en respect immobile par des...
La tête vers le sol où quelques traces, dans l’eau des flaques. Le sol, où des feuilles d’ancien été, devenues ombres de la terre à venir. La tête ...
Erigez des murs, des murs contre les flots. Des flots d’hommes jetés noyés, des flots ensevelis sous la mer, milliers millions qui s’agitent, marée...
Monde divers, monde dispersé. Monde épars, monde éparpillé. Nous naviguons au gré des images soufflées sur nos écrans, téléviseurs, smartphones, ta...
C’est toi qui lis, qui sais comment d’un flou venu par une focale fragile une échappée sur la mer s’est muée en enlisement dans des marais tortueux...
De temps en temps, comme d’escale en escale. Comme d’année après année, le temps se dépouille de nos amis. Il en est qui meurent, qui creusent en n...
Suffisamment d’œuvres, assez de présences, pour peupler des histoires de héros et de fêtes, pour esquisser chaque jour un regard à explorer. Tout l...
Oh oui, la pluie. Peu importe les semelles usées que par jeu capillaire un humide traverse. Ce sont trottoirs luisants, et flaques qui réinventent ...
Le déchirement jusqu’à la rupture, des membres, des os. Le corps violé, le bassin fracassé ; jusqu’où la douleur, avant la fuite ultime ? Et l’œil ...
Vous savez, ce tulle gris inconsistant, drapé sur les paysages même les plus brillants. Ou peut-être ne savez-vous pas. Pour ceux qui ne connaissen...
Aujourd’hui, le vent. Des troupeaux invisibles charrient devant leur furie l’hétéroclite d’un monde déboussolé. Il en va des certitudes sclérosées ...
Les débris de la rengaine brûlent encore, stigmates du goudron fondu. Les bonnes gens offusquées dérivent sur leur sommeil frustré dans la clameur ...
Nous transperçons les paysages, le bleu, les verts, la géographie des cultures et des arbres, la cacophonie des haies, tout se disperse et s’érige ...
On n’y fait pas attention au début. C’est un ronflement régulier, un ronronnement de moteur ou de turbine, tellement monocorde qu’il disparaît avan...
Car l’érosion est univoque. L’aiguille rompue par l’obstination des vagues, elle s’achèvera. Seuls les tableaux et les photos en porteront témoigna...
Basses fréquences, le ventre, le cœur, les tripes. Le battement des angoisses. Elles œuvrent à la lente destruction, laissant juste assez de lumièr...
Ses tourbillons dissipent les mirages. Sais-tu, il n’est pas vain d’en attendre une aubaine. D’où il vient, sa longue traversée par dessus des suf...
Vous éteigniez les lumières à ce moment précis où le regard des chats n’avait plus à cueillir l’étincelle des braises mourantes, dans l’entre-deux ...
Fruitier des cités-jardins, celui qui trônait malgré son dépouillement dans la splendeur des majestés, royaume de tous les jeux, théâtre des imagin...
C’est un soleil abrutissant qui sidère par sa violence, astre fécond en projections brûlantes, quand l’être bien-aimé qui se croyait choyé ne sait ...
Un temps de retrouvailles. On veut croire qu’ils reviendront. Chanter dans les soirées d’été, quand le ciel vide enroule la vie à la spirale d’un m...
A chaque pas, des giclées de sauterelles, des brassées de moineaux. Sous chaque arbre, des fédérations de moucherons. Les fourmis, les abeilles, le...
Il est à craindre que beaucoup ne survivent pas. Ils sont trop exposés, laissés sans possibilité de fuir. C’est un front, une ligne de feu, un stig...
Ciel noir. Noir fumées, noir brûlé. Ciel rouge d’incendies rougeoyants. Eclats sur le ciel lourd de taches de sang brutal. Ciel rouge. Rougeoiement...
Chariots. Métalliques. Le souffle si court. Roues silencieuses sur le lino. Les grosses bandes de caoutchouc noir. Des plateaux-repas. Silence des ...
écritures en écho SD - Re Chab https://ecritscrisdotcom.wordpress.com/ecritures-communes-ou-en-echo/