Il est noir en son être noir. Il fait noir en son for intérieur. Noir dans les cellules de son fort replié. Couloirs hantés de condamnés, portes d’acier froid sans poignée. Murmures ou cris, lamentations et plaintes, murs dans plinthes, lits à barreaux, fenêtres en garde-fou, fenêtres aveugles, portes sourdes. Il y fait noir, entre ses murs de pierre glacée derrière l’enceinte craquant au soleil. Noir ou soleil, lumière ou froid. Toute la chaleur de sa peau nerveuse, en ses gestes amants, échoue à rendre muet le ronronnement du tube d’acier lisse, noir. En son fort intérieur.