Bemba

aymkhaelo

5 chances.

Je faisait les 100 pas sans me rendre compte que je ne les comptait pas. Dans cette salle, nous sommes 7 sales où chacun décrit ses cris. Déplaisante sensation, qui fait sensation je vous le concède, nous errons dans une forêt de cèdres. Alors qui de nous deux ou d'entre eux est à deux doigts de perdre son suédois ? Français je le sais nous le parlons, français je le saigne nous le pardonnons.

Excusez-moi cher passager, nous le chérissons ce parangon.

La petite voix me parle, elle me montre des choses, elle me décrit des choses, elle me fait comprendre des choses. Petit ange sur ma droite je ne crois plus en toi. Voyons l'autre comment se considère-t-il. J'entends son bruit derrière, un claquement décidé et appuyé je m'y suis habitué.
Si je vous dit qu'il n'y a plus rien a perdre, me croiriez-vous ?
Si je vous dit qu'il n'y a que du désabusement dans cet espace, qu'il n'y aurait plus que de l'abandon, me croiriez-vous ?
C'est au conditionnel que je vous parle puisque rien n'est prononcé, tout est conditionné. Enfin je le pense mais que vaudrait un avis de plus dans une sphère tourmentée. Nous n'en prenons acte. Où irons-nous alors ? Comme le monde la fait, de l'hasard le plus total. N'y faites pas attention, ce n'est que pure inattention.

Un temps soit peu de quatre temps je dirais, mais tout ça n'est qu'une connexion d'un moment.
Bon, soir.

Signaler ce texte