Influences du passé...

apothecades

Je me suis mis à nu devant toi, tu es devenue mon miroir,

Et la femme qui m'a permis enfin d'assumer mon histoire,

Celle de ma vie sexuelle, de mes premières expériences,

Jusqu'à celle que tu m'as offerte en me faisant confiance...


Si celle que je vis avec toi est de très loin ma plus belle,

Tu as osé m'en dire autant, ne voulant pas être cruelle,

Mais si notre sexualité a pu ne pas t'être déplaisante,

Elle est incomparable à celle de ton histoire précédente...


S'il fait partie de ton passé, il restera toujours présent,

Parce que ton ex n'est pas pour toi n'importe quel amant,

En effet c'est lui qui a eu l'honneur d'être ton premier,

Et sans moi il serait encore ton seul et unique destrier...


A l'époque tu lui avais caché que tu étais encore vierge,

Que tu allais offrir ton diamant brut à sa si belle verge,

Découvrant avec elle à quel point le sexe était délicieux,

De lui tu gardes le souvenir qu'il baisait comme un Dieu...


Alors que de moi je suis sûr qu'aucune femme avant toi,

Ne garde un souvenir ému d'avoir pu coucher avec moi,

Et que dans leur liste j'occupe souvent la dernière place,

Je l'occupe avec toi tout en figurant à la deuxième place...


Je dois bien sûr cette place à ta très grande sollicitude,

Et à des actes que tu as manqués, c'est une certitude, 

Tant d'autres auraient voulu monter sur ce podium,

Mais avant moi, tu ne t'es offerte qu'à un seul homme...


Tu n'avais pas envie d'un autre car sur le plan sexuel, 

Il t'offrait à chaque fois des orgasmes sensationnels,

C'est pour ça qu'avec moi, les débuts furent décevants,

J'étais un ignorant et donc tu as dû prendre les devants...


Tu m'as appris à mieux comprendre le plaisir féminin,

Qui ne réside parfois que dans le seul doigt d'une main,

Et qui peut rendre une pénétration totalement jouissive,

Par de subtiles caresses et faire que l'explosion s'ensuive...


Pour moi c'était un défi qui relevait d'un véritable exploit,

Pour toi c'était une exigence, quelque part une fin en soi,

Si je t'offrais moins de sensations, je devais être capable,

D'arriver à te faire jouir pour que je reste fréquentable...


C'était la condition sine qua none pour ne pas me larguer,

Mais faire jouir une femme,  je n'y étais jamais arrivé,

Tout du moins sans devoir me servir alors de ma bouche,

Mais toi tu préfères de très loin qu'une bite t'enfourche...


Parfois je me demande ce qui t'a poussée à être patiente,

Pourquoi avais-je mérité que tu te montres si résiliente,

Notre passion naissante et débordante a dû t'y inciter,

Toujours est-il que tu as fait le choix avec moi d'insister...


Je suis devenu un meilleur amant mais surtout ton mari,

Nous avons partagé et fait tant de choses dans notre lit,

Dont j'ai été l'instigateur pour te donner plus de plaisir,

En t'offrant de nouvelles sensations pour te faire jouir...


Tu étais en manque de celles qu'il t'avait fait connaitre,

Tu sentais que mon sexe était d'un plus petit diamètre,

Mais tu m'as laissé après lui être ton heureux complice,

En profitant à ta guise de moi et de mes quelques vices...


Je t'ai depuis offert de t'ouvrir à de nouvelles expériences,

Parce qu'avec moi tu préfères trop souvent l'abstinence,

C'est ainsi qu'a grandit mon attirance pour ce fantasme,

A chaque fois que tu me laisses atteindre seul l'orgasme...


Souvent je t'imagine au lit quand tu étais avec ton ex,

Parce qu'il est encore ta boussole en matière de sexe,

Tu m'as d'ailleurs confessé que dans un monde parfait,

Nous avoir tous les deux aurait été plus que parfait...


Ça ne m'a pas choqué, j'ai aimé t'entendre me le dire,

Et voir dans ton regard quelque part une pointe de désir,

En te souvenant encore de ce qu'il faisait dans ton lit,

Et du plaisir que tu pouvais prendre en sa compagnie...


Je ne voudrais pas que tu culpabilises de repenser à lui,

Et à toutes ces belles choses que tu pouvais faire avec lui,

Parce que j'aime que tu m'offres des détails croustillants,

Sur toi et sur celui qui reste encore ton meilleur amant...


Vous êtes tous les deux un de mes plus beaux fantasmes, 

C'est assez troublant et étrange mais je crois qu'en réalité,

C'est parce qu'il a toujours fait partie de notre sexualité,

Qu'il l'a réellement influencée et cela avec ta complicité...


Tu ne m'as jamais appris comment te donner du plaisir,

Mais toujours comment avec lui tu prennais du plaisir,

D'un sentiment de jalousie est née une réelle excitation,

Et pour votre sexualité passée une absolue fascination...


J'aime savoir et m'imaginer tout ce que tu faisais avec lui,

Bien sûr tu ne m'as pas tout dit de vos plus folles nuits,

Mais déjà qu'il te faisait jouir plusieurs fois ces nuits-là,

Tendrement ou intensément, tu adorais ces moments-là...


Je ne sais pas expliquer pourquoi cela m'excite autant,

De savoir qu'il demeure pour toi un bien meilleur amant,

Beaucoup d'hommes à ma place n'auraient pu l'accepter,

Je fais partie de ceux qui ont su développer cette faculté...


Dès notre premier regard, j'ai vu en toi cette étincelle,

Que tu étais de celles qui savent tirer toutes les ficelles,

Il y avait ce trait de caractère derrière ta façon de flirter,

Assumant d'être en couple et de librement me draguer...


Tu ne t'en es jamais privée quand tu en avais l'occasion,

Tu t'offrais simplement de petits moments d'évasion,

Le temps d'une soirée sans aller plus loin qu'un baiser,

Tu aimais qu'un homme te drague, danser et t'amuser...


Qu'importe que tu passes pour une simple allumeuse,

Tu n'avais pas besoin de plus pour te sentir heureuse,

Car sinon au petit matin tu te serais sentie honteuse,

Alors qu'ainsi tu pouvais te lever d'humeur radieuse...


Tu t'es offert ces petites escapades en étant avec lui,

Pourquoi diable avec moi cela ne s'est pas reproduit,

Penses-tu qu'avec moi, le risque aurait été plus grand,

De les désirer sexuellement et d'en faire des amants...


Tu ne faisais que flirter sans qu'il n'y ait rien de sexuel,

Pensais-tu en les embrassant que tu lui étais infidèle,

Et lui que s'imaginait-il en te laissant sortir toute seule,

Qu'aucun autre que lui ne pourrait te taper dans l'oeil...


Je ne l'imagine pas du tout à ce point présomptueux,

Mais peut-être que lui aussi prenait ça comme un jeu,

Je me demande si de tes incartades il était au courant,

Crois-tu qu'il l'ignorait ou bien qu'il était complaisant...


Nourrissait-il comme moi des sentiments candaulistes,

Aurait-il pu être si progressiste et à ce point féministe,

En te laissant ainsi libre de t'amuser avec un homme,

Tant qu'avec aucun d'eux tu ne croquais dans la pomme...


Ce fameux soir où nous avons commencé notre histoire,

Je connaissais la votre mais je me surprenais à y croire,

Tu était tellement attirante dans ton jeu de séduction,

J'étais sous le charme d'une femme pleine d'ambition...


Et pourtant ce soir-là, notre rencontre resta platonique,

Mais j'ai vécu avec toi un moment simplement magique,

Il n'y avait déjà plus que toi lorsque tu m'as raccompagné,

Mais je t'ai laissée t'en aller et dans ta voiture t'éloigner...


Car tu étais déjà en couple et je devais encore l'accepter,

J'aurais bien voulu t'embrasser, j'étais déjà amouraché,

Mais c'est lui que tu as rejoins après cette belle soirée,

Et déjà je l'imaginais te retrouver au lit toute excitée...


Ça fait partie du jeu quand on convoite celle d'un autre,

D'accepter ce triptyque où elle passe de l'un à l'autre,

Où elle est la Maitresse d'un jeu qui fait d'eux les amants,

Mais aussi les cocus, et pour ma part j'étais consentant...


Car j'étais sous ton charme, je n'espérais que te revoir,

Je ne m'attendais pas à ce que tu lui dises si vite au revoir,

Ni qu'il te propose de sexer en guise de cadeau d'adieu,

Ce que tu lui as refusé pensant qu'il n'était pas sérieux...


Je crois au contraire qu'il l'était mais que tu avais peur,

Que l'histoire ensuite se répète et devienne une erreur,

Tu avais fait ton choix , tu n'avais pas besoin d'un amant,

Même si dans ce rôle tu savais qu'il aurait été excellent...


A l'époque pour ma part, je n'aurais jamais pu l'envisager,

Comme quoi après tout il ne faut jamais rien présager,

Devenu candauliste, je vois les choses bien autrement,

D'autant qu'il ne m'appartient pas de choisir tes amants...


A partir du moment où je t'ai offert cette liberté sexuelle,

Je ne vais pas commencer à te la rendre conditionnelle,

C'est bien sûr à toi de choisir qui doit être l'heureux élu,

Tu m'as dit que cet homme ne pourrait être un inconnu...


Ce qui aurait pourtant pu rendre la chose plus facile,

Mais je crois que tu cherches à la rendre plutôt difficile,

Et pour ne pas dire impossible car tu as cette conviction,

Que sinon malgré toi tu pourrais céder à la tentation...


Cela veut dire pour moi que tu ne refermes pas la porte,

Et que même si tu n'as pas l'intention d'agir de la sorte,

Il est parfois plus raisonnable de ne jamais dire jamais,

L'avenir est souvent différent de celui qu'on s'imaginait...


Tu te montres frileuse, tu as encore trop de réticences,

Alors qu'il faudrait un sacré concours de circonstances,

Pour que tu fasses la rencontre de ce partenaire de jeu,

Que tu changes d'avis et fasses de moi un mari chanceux...


Jamais tu ne m'as encouragé à poursuivre sur cette voie,

Tu as essayé de me dissuader de vouloir devenir ce Roi,

Tu m'as mis en garde des dangers de ce couronnement,

Qui t'offre dans notre mariage d'être libre sexuellement...


J'ai écouté tes arguments en pesant le pour et le contre,

J'étais loin d'être un candauliste lors de notre rencontre,

C'est mon amour pour toi qui m'a encouragé à le devenir,

Jusqu'à même désirer que d'autres te donnent du plaisir...


J'avais eu avant toi tellement de frustrations sexuelles,

Mais avec toi j'avais gouté à une sexualité exceptionnelle,

La baisse de ton désir m'a privé d'un bonheur sans égal,

Que ne pourra jamais m'offrir un plaisir extra-conjugal...


Je ne savais encore rien de ce qu'était le candaulisme,

Un courant de pensée très ancré dans le féminisme,

Quand je l'ai découvert, je m'y suis vraiment retrouvé,

En lisant tant de choses qu'avec toi j'avais éprouvées...


J'ai mis du temps à te l'avouer, je me devais d'être sûr,

D'être capable d'assumer si tu étais tentée par l'aventure,

J'avais peur de ta réaction et surtout d'être mal compris,

Et j'avais raison de douter car tu n'y as vu qu'une folie...


Tu n'as jamais fait en sorte que je me berce d'illusions,

Mais tu m'as laissé continuer à tors ou j'espère à raison,

Devenir au fil des années un mari totalement candauliste,

Ce qui ne t'engage à rien d'autre qu'à me savoir altruiste...


Pour ma part je t'ai tout donné et j'attends en retour,

Que tu me laisses t'aimer ainsi jusqu'à mon dernier jour,

Le candauliste propose mais c'est sa femme qui dispose,

C'est ainsi mon amour la seule chose que je t'impose...


Faire de temps en temps un pas vers moi ne veut pas dire,

Mettre le doigt dans l'engrenage et ne pouvoir en sortir,

Ce n'est qu'un pot de confiture rempli de gourmandises,

Que tu pourrais ouvrir et surtout refermer à ta guise...


Tu peux même ne pas y gouter, résister à la tentation,

Que tout te soit possible, telle est notre seule équation,

Elle est donc facile à résoudre, il n'y a que des solutions,

De la plus simple à celles qui sont une vraie révolution...


Mais peu d'entre elles deviendront des histoires réelles,

Les réponses peuvent tout aussi bien n'être que virtuelles,

Que secrètement l'on fantasme avec d'autres personnes,

Et qu'anonymement tu t'amuses à jouer les polissonnes...


Dans un couple candauliste, la femme est à son avantage,  

Si elle en a la liberté, elle peut ne jamais devenir volage,

En avoir le pouvoir ne veut pas dire forcément le vouloir,

Mais seulement savoir en jouer, là est ton seul devoir...


Je n'en demande pas plus, je veux juste jouer avec toi,

Je veux te voir assumer les fantasmes que tu as en toi,

Etait-ce si désagréable de me parler de Christian Grey,

De me dire que seule dans notre lit il t'avait excitée...


J'ai adoré ton regard et ton petit sourire en me l'avouant,

Ce fut tellement érotique de l'imaginer être ton amant,

J'aime et il est normal que d'autres hommes te plaisent,

Et j'aime peut-être encore plus l'idée que tu leur plaises...


Tu te rends compte qu'en plus de 20 ans de vie commune,

C'est la première fois que j'ai vu la face cachée de ta lune,

Après tant d'années à t'offrir d'être libre sexuellement,

Ce fut un premier pas que j'espère tu as trouvé plaisant...


Tu dis que l'on manque de temps, tu en demandes plus,

Mais souvent un regard, un geste, un mot en disent plus,

Tu dis aussi que je t'oppresse avec mes idées candaulistes,

Je crois que tu te trompes sur ce en quoi elles consistent...


Car pour toi admettre que nous sommes des candaulistes,

Ce serait forcément rajouter d'autres hommes sur ta liste,

C'est en effet une possibilité que t'offre ta liberté sexuelle,

Mais saches qu'elle n'est absolument pas existentielle...


Je n'arrive pas à comprendre en quoi être candaulistes,

Est pour toi dérangeant alors qu'en étant assez réalistes,

Cela ne change rien pour toi si tu ne tires pas avantage,

De cette liberté sexuelle que tu as dans notre mariage...


Si tu ne devais retenir qu'une chose de mes poèmes,

C'est qu'ils expriment la force avec laquelle je t'aime,

Que ce que je te donne est le reflet de mon amour,

Qu'il est intarissable et que je demande peu en retour...


Seulement que tu reconnaisses qu'en étant candauliste,

Je t'offre un avenir que j'espère toujours plus féministe,

Que je veux sexuellement ressentir ta prise de pouvoir,

Que pour toi ma Princesse, je veux être ton faire-valoir...


Beaucoup de choses ont évolué et sont déjà en place,

Mais encore mal assumées bien qu'elles te satisfassent,

Si tu es heureuse d'avoir un mari qui te soit aussi dévoué,

Cultives ma réelle soumission et j'en serai tout enjoué...


Apprends à me tenir par les couilles et tu apprécieras,

Ce pouvoir que tu as sur moi et ce qu'il nous apportera,

Tu n'as qu'un petit pas à faire car je suis déjà tout à toi,

En accompagnant mes paroles des actes de ton choix...


Si j'en ai un à te souffler, ce serait de ne plus jamais,

Me laisser jouir dans ta bouche sans qu'ensuite désormais,

Tu ne déposes dans la mienne tout ce précieux nectar,

Ce serait notre petit secret, à l'abri de tous les regards...


Accordes-moi cette faveur, ce serait pour moi glorifiant, 

Je suis ce genre d'homme, rappelles-toi ces précédents,

Quand face à une montée de lait, tu m'as donné le sein,

Ce moment de grande complicité fut tellement divin...


Tout comme ta préférence pour le cunnilingus en dessert,

Quand il vient pour conclure une partie de jambes en l'air,

C'est ainsi que j'ai déjà pu gouter venant de tes entrailles,

Au fruit de nos jouissances lorsque ton corps tressaille...


Cela nous appartient et nous ne devons pas avoir honte,

D'aimer faire ce genre de choses qu'ici même je raconte,

Ne t'ai-je pas assez convaincue de la force de nos liens,

Et qu'ils n'ont rien à craindre du charme d'un bel italien...


Ni de tous ceux à qui tu donnerais envie de te satisfaire,

Car il y a beaucoup d'hommes à qui tu pourrais plaire,

Je ne doute pas que certains soient tellement attirants,

Que tu finisses par lâcher prise ne serait-ce qu'en rêvant...


Et garder en mémoire le souvenir ému de vos corps nus,

De ses muscles saillants, de tes mains caressant son cul,

De son regard, de ses lèvres sur ta peau, de sa respiration,

De moi qui à travers lui te fait l'amour par procuration...


C'est en cela que réside toute la beauté du candaulisme,

De pouvoir vivre sa sexualité à travers d'autres prismes,

Et pour toi seulement à travers d'autres partenaires,

Et pour moi en ayant le plaisir de les voir te satisfaire...


Nous devons nous servir de nos expériences passées,

Ne pas s'en contenter, les laisser encore nous influencer,

Notre mariage candauliste doit être une source plaisir,

Une fontaine de jouvence qui réveillerait tous tes désirs...


Crois-tu que l'on mettrait ainsi en péril notre histoire,

Tu es en droit de le penser même si cela est illusoire,

De faire comme si tu n'aimais pas être une femme libre,

Et que nous ne pourrions y trouver un certain équilibre...


J'aimerais tellement avoir un peu l'impression d'avancer,

Que de tout noir ou tout blanc, tu sois enfin plus nuancée,

Que tu me laisses une chance et que tu acceptes de voir,

Ce qui se cache derrière ce jeu que t'offre un tel pouvoir...


Je sais bien que tu penses que j'en parle beaucoup trop,

Que me poèmes dépeignent toujours ce même tableau,

Mais j'ai besoin de toi car toi seule pourrait me faire taire,

Si tu me glissais à l'oreille certaines choses que j'espère...


Tu me laisserais alors sans voix et tellement fier de toi,

Si dans notre mariage tu me voyais enfin comme ce roi,

Qui dans son royaume offre à sa si merveilleuse épouse,

Que d'autres que lui puissent convoiter sa belle pelouse...


Saches que plutôt que de toujours être sur la défensive,

Il te faudrait rentrer dans mon jeu pour être dissuasive,

Devenir ma Maitresse et te montrer dès lors autoritaire,

Ce n'est pas comme si ce n'était pas ton trait caractère...


Je me suis mis à nu, je me mets maintenant à genoux,

Je te laisse tous les atouts, je ne veux être que ton époux,

Un homme entièrement dévoué que tu peux rendre fou,

D'amour et de plaisir en t'essayant à le rendre jaloux...


En acceptant et en jouant de cet éventail des possibles,

Qui dans notre mariage ne te sont plus répréhensibles,

Tu es maitre du jeu, tu dois juste m'y faire participer,

Et c'est la seule règle que je te demande de respecter...


J'ai inventé ce monde pour échapper à mes frustrations,

Pour te faire divinement l'amour, certes par procuration,

Mais c'est une sensation merveilleuse que de te regarder,

Prendre avec d'autres un plaisir totalement débridé...


Ce n'est bien sur qu'un rêve né de mon imagination,

Je te l'ai déjà dit, tu es ma seule source d'inspiration,

Je ne nourris pour aucune autre la moindre ambition,

Mon rêve est d'être spectateur de ton jeu de séduction...


Ce que je t'offre n'est absolument pas de me tromper,

Ni de trahir ma confiance mais plutôt de t'émanciper,

Les candaulistes ont d'ailleurs parfaitement conscience,

Que tout ça n'est possible que grâce à cette confiance...


Qu'ils ont l'un envers l'autre et qui symbolise leur amour,

Peu importe que d'autres hommes épousent ses contours,

Et lui donnent un plaisir qui lui permet de lâcher prise,

Devant celui qui la regarde dont elle est follement éprise...


J'aimerais tellement qu'une telle confiance nous anime,

Et que tu n'aies plus peur de t'enfoncer dans les abîmes,

En t'affranchissant des barrières et de leurs barbelés,

Dressés par une société préférant les femmes muselées...


Je suis intimement convaincu du bien que tu y trouverais,

Si tu acceptais simplement de voir où ça nous mènerait,

J'aimerais en faire plus mais tu penses que j'en fait trop,

Peut-être que tu as peur de préférer la cerise au gâteau...


En découvrant une sexualité qui se vit aussi sans amour,

Juste pour le plaisir d'aimer qu'on te fasse encore la cour,

Savoir que le désir que tu suscites quand il est réciproque,

Tu peux y répondre à ta guise sans aucune équivoque...


Mais encore une fois, je ne te parle que d'une possibilité,

Ni moi ni personne ne t'oblige à la transformer en réalité,

J'aime que ma femme soit libre de regarder qui elle veut,

Ne serait-ce que simplement pour le plaisir des yeux…


Ce que je te demande et qui suffirait à me rendre heureux,

N'est sans doute pas tant éloigné de ce que toi tu veux,

Il suffirait d'être suffisamment clair sur les règles du jeu,

De ne plus en parler et parfois en profiter tous les deux…














 




























 






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