Bienvenue chez les Rouges (Rouge glace)
Caïn Bates
Quand je suis enfin arrivé aux alentours de la Capitale, je n'y ai trouvé que ruines et pleurs. Je ne pensais pas qu'Earhart puisse faire si vite, comment et pourquoi avoir bombarder la citadelle ?
Je n'ai jamais autant eu de facilité à approcher des murs de la ville. Pour la première fois depuis presque 10 ans, j'ai pu arpenter les rues sans que mon regard ai besoin de fureter autour de moi. Personne ne semblait m'apercevoir, des passants apparaissaient et disparaissaient aussitôt à l'orée des portes et des ruelles. Mes jambes me menèrent machinalement vers la battisse où je m'étais abrité quelques mois auparavant.
Mon premier réflexe fût de fouiller la maison à la recherche du corps de la demoiselle que j'avais sauvé d'un groupe de bandits. Elle était bien heureusement vide et, à la vue des meubles dans un coin de la cuisine, je compris rapidement qu'elle avait fui la ville avant le massacre. Je récupère donc ce que j'était venu chercher à l'origine, un sac qui compilait toutes mes affaires. Je m'apprêtais à repartir quand la porte claqua violemment accompagnée d'hurlements de fureur. Malgré mes tentatives pour enfoncer la porte,celle-ci résista et semblait même se renforcer au fil du temps. Encore aujourd'hui, je me demande si ils avaient maintenu la porte en la barricadant ou si c'était l'effet du souffre qui s'accumulait dans la pièce à cause de l'incendie qu'ils avaient allumé.
C'est ainsi que je repris connaissance dans une sorte de cellule miteuse sous la surface, dans l'une des prisons des Rouges.